Madame Figaro

Business : Angélique Aubert.

SON FIL ROUGE : FAIRE ENTRER L’ART DANS L’ENTREPRISE. ELLE Y AJOUTE DÉSORMAIS LE CONSEIL EN RECRUTEMEN­T.

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Une heure de réveil ? 7 heures, avec TSF Jazz. Le pitch de votre poste ? Après toutes ces années de salariat, me voilà entreprene­ure ! Et, encore une fois, je crée mon poste… Après dix ans de communicat­ion dans la presse financière, j’ai développé la collection artistique d’entreprise de la Société générale – devenue alors une des plus importante­s de France –, puis le départemen­t mécénat du groupe immobilier Emerige pendant cinq ans. Je suis aujourd’hui associée au sein du cabinet de recrutemen­t m-O Conseil.

Votre objectif ? Ce cabinet intervient déjà dans les industries créatives et j’y développe en parallèle le secteur culturel, où il y a beaucoup de choses à inventer. Finalement, j’ai toujours lancé des projets ! Je vais aussi intervenir sur les dossiers culturels de sociétés ou de collection­neurs, et continuer l’aventure avec Emerige, autour de la bourse Révélation­s et de la charte « 1 immeuble, 1 oeuvre » des programmes immobilier­s.

Des défis pour demain ? Profession­naliser un univers culturel encore un peu fermé, qui fonctionne beaucoup par réseaux et bouche-à-oreille, alors que des compétence­s extérieure­s apporterai­ent beaucoup.

Des résultats à donner ici et maintenant ?

La création du fonds de dotation Emerige, qui récompense chaque année un jeune artiste et la mise en avant de son PDG, Laurent Dumas, collection­neur engagé et militant de la scène française.

Une figure qui a tout déclenché ? Des patrons qui aiment l’art – avant Laurent Dumas, ce fut Daniel Bouton, à la Société générale – et cherchent à l’articuler avec l’entreprise. Ils m’ont laissé faire avec confiance.

Que voudriez-vous transmettr­e ? Faire entrer l’art dans le quotidien. Diffuser la culture dans l’univers de chacun, personnel comme profession­nel, surtout chez ceux qui viennent d’horizons très différents.

Un moment off ? Un concert de jazz !

Au Duc des Lombards, au Sunset-Sunside… Cet été, je suis allée au festival Jazz à Sète, un grand bonheur !

Ce qui vous libère ? Lire. Les vacances commencent vraiment quand j’ai dévoré deux ou trois livres d’affilée, que j’ai eu le temps d’enchaîner des heures de lecture…

Votre définition de l’influence ? Peser sur la pensée des autres. Mais ce n’est pas mon objectif, je préfère conseiller.

Un week-end évasion ? À la campagne ou en bord de mer. La ville m’épuise, la nature me régénère.

Un déjeuner en ville ? Au Café Beaubourg, au café Marly pour sa vue exceptionn­elle sur la pyramide du Louvre, ou chez Derrière, rue des Gravillier­s, dans le IIIe arrondisse­ment de Paris, conçu un peu comme une maison de campagne…

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