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C’ est la star des pop stars. Un des artistes les plus connus et les plus cotés. Andy Warhol a conduit le pop art au pinacle, érigé le principe d’accumulation en figure de style et portraituré en icônes siglées les grands du siècle dernier. Mais pas seulement. Le mois prochain, le Whitney Museum of American Art de New York lui consacre une rétrospective qui retrace cette prolifique carrière en 350 oeuvres. L’exposition emprunte son titre, Andy Warhol, From A to B and Back Again, à un livre de Warhol, The Philosophy of Andy Warhol (From A to B and
Back Again), bréviaire d’aphorismes sur la célébrité, la beauté ou l’argent. Le parcours, chronologique, embrasse et croise la profusion de ce précurseur. Le Whitney se penche sur ses premiers travaux moins connus de dessinateur publicitaire dans les années 1950, puis sur sa période des sérigraphies (1962-1968) qui consacre les célébrités d’alors, Marilyn Monroe, Elizabeth Taylor ou Elvis Presley. En parallèle, ses films avec la troupe de la Factory sont montrés dans leur format original de 16 mm. Parmi les autres aspects mis en avant, 75 portraits de ses proches, de ses galeristes ou des artistes Dennis Hopper et Roy Lichtenstein illustrant de visu sa « communauté ». Sans oublier ses collaborations avec Basquiat et Haring... Devant cet ébouriffant panorama du visionnaire de la médiation à outrance, on peut se demander ce que cet artiste et premier people VIP de son temps aurait aujourd’hui dénoncé.