Madame Figaro

Confidenti­el : Alba Rohrwacher.

APRÈS LES FANTÔMES D’ISMAËL, L’ACTRICE ITALIENNE ENVOÛTE À NOUVEAU DANS LA COMÉDIE MYSTICOÉCO­LO TROPPA GRAZIA.

- « Troppa Grazia », de Gianni Zanasi, avec Alba Rohrwacher, Elio Germano, Giuseppe Battiston… Sortie le 26 décembre.

Qu’est-ce qui vous a plu dans Troppa Grazia ?

J’aime beaucoup la folie du scénario de Gianni Zanasi, son regard singulier, teinté d’humour et d’étrangeté. Je sortais par ailleurs de

Ma fille, un film intense, et j’avais envie de faire quelque chose de différent. Comment définiriez-vous votre personnage ?

C’est une mère célibatair­e qui, dans la confusion générale de la vie, s’est un peu perdue elle-même.

Le principal trait de votre caractère ?

Ma confiance en moi.

Celui dont vous êtes le moins fière ?

Quand je perds cette confiance. Celui que vous détestez chez les autres ?

L’arrogance.

Votre truc antistress ?

Je m’arrête et je respire.

Votre geste écolo ?

Je suis très vigilante avec l’eau, j’ai conscience qu’elle ne doit pas être gaspillée.

Votre devise ?

C’est une phrase de Colette, qu’elle disait avant de monter sur scène : « À ce moment-là, je ne m’appartiens plus et tout va bien. » Sur une île déserte, qu’emporterie­z-vous ?

Rien. Ce serait trop frustrant de ne choisir qu’une seule chose.

Les trois basiques de votre dressing ?

Un jean, un pull oversized et des bottes.

Le casting d’un dîner idéal chez vous ?

Mes amis, ma famille, mes amours et toutes les idoles qui ont nourri mon parcours.

Le cadeau que vous offrez souvent ?

Il n’y en a pas. Je crois qu’un cadeau correspond à une personne, au lien qu’on entretient avec elle.

Une musique dans votre vie ?

Lucio Battisti, un chanteur italien. Ses chansons en disent long sur l’être humain.

L’auteur qui vous accompagne ?

Virginia Woolf.

J’ai l’impression de la connaître sans l’avoir jamais rencontrée. C’est ma mère qui nous l’a fait découvrir, à ma soeur et à moi.

Une rencontre qui vous a marquée ?

Ma soeur Alice, justement. Elle m’a dirigée dans Les Merveilles et Heureux

comme Lazzaro, et elle fait partie de moi. Je ne peux pas en faire abstractio­n.

Un héros d’enfance ?

E.T. ! Il m’a donné l’espoir d’un ailleurs à découvrir.

Une mode qui vous agace ?

Je préfère la singularit­é aux tendances.

Votre série télé préférée ? Twin Peaks, The Crown, The End

of the Fucking World. Il y a beaucoup de belles choses à la télévision, mais je ne suis pas une spectatric­e obsessionn­elle. Une ville qui vous ressemble ?

Paris et New York, où je me verrais bien vivre.

Votre madeleine de Proust ?

L’odeur très délicate du myosotis. Je suis immédiatem­ent transporté­e sur cette route de campagne qui menait à la maison et où nous fabriquion­s des petites poupées de fleurs avec ma soeur.

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