Madame Figaro

Business : Osanna Orlowski, l’exception sur toute la ligne.

COFONDATRI­CE DE COLLECTOR SQUARE, TEMPLE DU LUXE D’OCCASION, L’ENTREPRENE­URE VISE DÉSORMAIS LE MARCHÉ INTERNATIO­NAL.

- PAR MARION GÉLIOT / PHOTO LÉA CRESPI * Jusqu’au 31 janvier. collectors­quare.com

Une heure de réveil ? Entre 7 heures et 7 h 30. Mon fils et moi sommes réputés pour arriver à la dernière minute à l’école. Si les gens sont derrière nous dans la rue, c’est qu’ils sont en retard !

Le pitch de votre poste ? Chez Collector Square, nous recevons entre 50 et 100 accessoire­s de luxe d’occasion par jour (sacs, bijoux, montres), pour homme et femme, que nous expertison­s et que nous mettons en vente sur notre plateforme. En tant que cofondatri­ce de l’entreprise, mon rôle est de coordonner le travail de nos 60 salariés répartis entre le site Internet, le showroom du boulevard Raspail, à Paris, et notre pop-up store. L’activité ne cesse de se développer, et nous venons de créer un départemen­t dédié aux objets rares et de collection.

Des obstacles sur la route ? Quand nous avons créé Collector Square, en 2014, avec mon mari, Nicolas Orlowski (président d’Artcurial,

NDLR), j’étais loin de savoir gérer des équipes. Il a donc fallu que j’apprenne sur le tas. Cela demande beaucoup d’investisse­ment, mais c’est aussi ce qui m’anime dans cette aventure. J’aime voir les talents s’épanouir chez nous.

Vos accélérate­urs de parcours ?

Mon diplôme de HEC et mes quatre années passées chez Pricewater­houseCoope­rs en tant qu’auditrice financière ont été gage de confiance auprès de nos actionnair­es, de nos associés et de nos partenaire­s.

Des résultats à donner ici et maintenant ? Nous réalisons entre 80 et 100 ventes par jour et le prix moyen par objet s’élève à 2 500 euros. Nous venons d’enregistre­r un de nos records avec un sac Birkin, d’Hermès, en crocodile rouge Géranium vendu à 49 980 euros.

Que vous reste-t-il à apprendre ? Les spécificit­és des différents marchés étrangers, car notre prochain défi sera de développer Collector Square à l’internatio­nal. Nous avons ouvert, début septembre, une boutique éphémère * rue Saint-Honoré, à Paris, en face du Bristol, pour nous faire connaître des clients étrangers haut de gamme.

Un moment off, c’est ? Mes déjeuners du mardi avec mon fils de 5 ans au Café Varenne. C’est aujourd’hui la star des lieux et je suis connue comme « la maman de Thomas ».

Votre définition de l’influence ? C’est une question de timing et d’impact. Il faut avoir un temps d’avance, un peu d’audace, et être apprécié pour ces qualités.

Un week-end évasion ? En famille, dans le sud de la France, entre Nice et Monaco.

S’il faut remonter à l’origine ? Je suis d’origine arménienne et mes grands-parents étaient entreprene­urs. Il faut croire que j’avais ça dans le sang !

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« Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses de façon grandiose. » (Napoleon Hill)

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