MARIE DRUCKER
PRODUCTRICE, RÉALISATRICE ET AUTEURE *
LE RÉSEAU PROCHE :
« Pendant très longtemps, je n’ai compté que sur moi-même, à la poursuite de l’indépendance. Je faisais un métier qui me passionnait tant que ma vie n’était régie que par des impératifs professionnels. À 40 ans, je suis devenue mère et j’ai créé ma société de production. J’ai dû intégrer à ma vie les projets des autres et un enfant : sacré changement !
Je pense avoir mis en place un système pour garder une liberté d’esprit. Pour ça, j’ai dû (un peu plus) compter sur les autres. J’ai une “nounou de compétition”, une femme remarquable qui élève mon fils – au sens de lui donner de la hauteur, une bonne distance. Une femme ne peut être performante professionnellement qu’en étant dégagée de toute inquiétude en partant de chez elle le matin. »
LA NUMÉRO 2 :
« Dans ma société de production, j’ai recruté il y a deux ans une directrice générale, qui a toutes les compétences que je n’ai pas
– sociales, administratives, financières – tout en étant très forte en éditorial. C’est l’un des relais les plus importants de ma vie aujourd’hui, le maillon en platine de mon organisation. »
LA FORME :
« J’essaie d’avoir chaque jour un peu de temps pour moi, pour faire de la barre au sol… Quand je sens que je force trop, je vais chez l’ostéopathe – ce qui n’était pas le cas quand ma vie était régie par une actualité qui ne s’arrêtait jamais. Je ne m’excuse pas de prendre soin de moi maintenant. J’ai 45 ans, et je ne me suis jamais sentie aussi en forme ! » * « Naturel pour le meilleur et pour le reste », avec Sidonie Bonnec, Éditions Fayard.