Pics de stress : 5 réflexes pour ne pas exploser
Des dossiers en retard, une to do list sans fin, une vie personnelle exigeante : comment réagir quand on passe en mode « cocotte-minute » ? Les conseils 100 % zen de Christine Barois, psychiatre et auteure.
1. Une sieste express
Quand la panique monte, la première chose à faire est de « se reposer avec une microsieste de vingt minutes ou quelques minutes de méditation. C’est un peu contre-intuitif, mais ce temps que l’on prend pour récupérer, on le regagne en énergie pour travailler mieux ».
2. Relativiser l’urgence
Pour se défaire du stress qui paralyse, on s’arrête et on différencie l’urgent de l’important. Dans la première catégorie, on classe les tâches qui auront des conséquences immédiates si on ne les effectue pas – payer ses impôts, préparer une réunion importante. « Les choses urgentes nous éloignent des choses importantes qui représentent le nutriment du cerveau », note Christine Barois *. Ces éléments indispensables peuvent aussi consister en une balade en forêt, un dîner entre ami(e)s, un câlin à nos enfants. Si on les retire de nos vies, petit à petit, on devient carencé. » D’où l’importance de relativiser l’urgence (est-ce vraiment grave si l’on s’occupe de ce dossier demain, plutôt qu’aujourd’hui ?) avant de hiérarchiser les priorités.
3. Se défouler avec le sport
« L’activité physique, même des séances de quelques minutes, permet de donner un sentiment de compétence et d’accomplissement », explique Christine Barois. Une session à la salle de sport ou quelques minutes de marche, si le temps manque, peuvent suffire.
4. Méditer, même peu
« Pratiquée un peu tous les jours, la méditation permet d’apprendre à se reprendre », développe la psy. Que ce soit durant le petit-déjeuner ou pendant un trajet de métro, on peut méditer quelques instants au fil de la journée. » Les applis digitales – comme Calm ou Petit Bambou – peuvent aider.
5. Se libérer par l’écrit
« On liste ce que l’on fait dans la journée », ajoute la professionnelle. Puis, on fait deux colonnes : une « j’aime » et une « je n’aime pas ». Dans la première, on inscrit les activités qui apportent de l’énergie. Dans l’autre celles qui en prennent. « Cet exercice aide à prendre du recul et à chercher les ajustements qui peuvent faire basculer des éléments de la seconde colonne dans la première. »