Business with Attitude : et les 5 finalistes sont…
LE JURY DE LA QUATRIÈME ÉDITION DU PRIX BUSINESS WITH ATTITUDE-MADAME FIGARO A DÉSIGNÉ LES CINQ CRÉATRICES D’ENTREPRISE QUI IRONT EN FINALE, LE 26 MARS. LEURS PROJETS INNOVANTS ALLIENT BUSINESS MODÈLES SOLIDES ET FORT IMPACT SOCIAL OU ENVIRONNEMENTAL.
À la lecture des dossiers, chacun le savait : le choix s’annonçait rude. Le 16 janvier, le jury du Prix Business with Attitude s’est réuni au siège du groupe Figaro, à Paris, pour choisir les cinq entrepreneures (sur quinze demi-finalistes) qui iront en finale. « J’ai trouvé ça très difficile cette année », admet Élisabeth Laville, fondatrice du cabinet Utopies (conseil en RSE) et membre du jury depuis la première édition du Prix, organisé par Madame Figaro avec le soutien du groupe La Poste et l’accompagnement d’EY, Bpifrance, Engie, MGallery, The Ladies Bank by Oddo BHF, Google et RTL. « Chaque année, la qualité des dossiers est supérieure », abonde Jacques-Olivier Martin, rédacteur en chef du Figaro Économie. Cinq projets, un par catégorie – Création, Savoirs, Next Techs, Services et Engagement – se sont démarqués après des débats passionnés.
« CE NOM, BUSINESS WITH ATTITUDE, ne vient pas de nulle part : nous nous intéressons autant à l’aspect financier des entreprises qu’à l’énergie et à l’impact que les candidates veulent projeter dans le monde », a souligné en introduction Morgane Miel, rédactrice en chef adjointe de Madame Figaro, présidente du jury. Avant de rappeler les critères de sélection du prix : un projet innovant, porté par une femme inspirante, qui fonde son leadership sur l’intelligence collective. Qu’elles
veuillent démocratiser l’accès à la culture ou à la santé, mettre la technologie au service d’une agriculture respectueuse de l’homme et de la planète ou décarboner nos modes de consommation, les candidates de cette édition s’engagent pour défendre leur vision d’un monde plus équitable.
MAIS « CHOISIR, C’EST RENONCER », comme l’a rappelé en souriant Jean-Philippe Taslé d’Héliand, président d’Oddo BHF Banque privée. Les membres du jury – investisseurs, entrepreneurs, cadres dirigeants, journalistes ou philosophe – ont donc mobilisé toute leur expertise pour départager les candidates. Grâce à leur vote en ligne, qui compte pour une voix supplémentaire, 4 320 lectrices de
Madame Figaro (+ 49% par rapport à l’an dernier) ont pris part aux délibérations. Avec, à la clé, une sélection de haut vol. « Nous avons des finalistes hallucinantes, a soufflé Vanessa Chocteau, directrice du programme French IoT de La Poste. Les dossiers sont d’une grande maturité, ces femmes vont très, très vite dans la capture de leurs clients et dans les levées de fonds. »
VOICI DONC CES ENTREPRENEURES audacieuses et brillantes. Camille Le Gal, cofondatrice de Fairly Made, qui met en relation les marques de mode avec des usines engagées écologiquement et socialement, de la matière première à la confection. Clothilde Chalot avec NomadPlay, l’application qui démocratise la musique classique en permettant de jouer de son instrument accompagné d’un orchestre symphonique. Julie Davico-Pahin, à la tête d’Ombrea, qui développe des panneaux mobiles pour protéger les cultures de plein champ des aléas climatiques. Pauline d’Orgeval, cofondatrice de deuxiemeavis.fr, qui permet d’obtenir, en cas de problème de santé grave ou complexe, l’avis d’un médecin spécialiste avant d’accepter une opération ou un traitement. Et enfin, Virginie Hils, qui ouvre, avec Comptoir de campagne, des lieux multiservices offrant produits frais issus d’un circuit court, bureau de poste, café ou pressing, dans des petits villages désertés par les commerces de proximité.
CES CRÉATRICES bénéficieront dans les prochains mois d’un coaching adapté à leurs besoins pour les aider à franchir une étape-clé de leur développement. Madame Figaro et tous ses partenaires les accompagneront jusqu’à la finale, le 26 mars, au 3 Mazarine, à Paris. Les finalistes monteront alors sur scène pour défendre leur projet. Et inspirer, à leur tour, les femmes qui entreprennent.