KIMONO MANIA
UNE HISTOIRE CODIFIÉE : la pièce la plus emblématique du vestiaire japonais, revêtue dès le VIIe siècle aussi bien par les femmes que par les hommes et dont les motifs et les couleurs indiquaient la classe sociale ou le statut marital d’une personne, s’érige pour le printemps-été en icône de mode. Un nouveau statut consacré par le Victoria & Albert Museum de Londres, avec Kimono: From Kyoto to Catwalk, une exposition (3) d’ampleur revenant sur sa riche histoire et ses réinterprétations contemporaines.
HIT DE SAISON : cela fait déjà un petit moment que la California girl pavane dans un long kimono sur les pelouses de Coachella, le plus cool des festivals de musique américains. Et si on se languissait chaque année devant ces silhouettes 100 % effortless, joliment nouée à la taille, on se réjouit de les voir débarquer sur le macadam. Et on le porte avec…? Un jean vintage ou en solo, façon robe longue.
D’ART ET DE MODE : l’avantage le plus précieux du kimono, hormis la grâce qu’il offre à la démarche de celle qui le porte, est qu’il est un moyen d’expression incroyable pour les créateurs. Sa grande surface permet en effet un travail poussé sur les motifs et les tonalités, tel celui de Marguerite Bartherotte, alias G.Kero (1), qui peint à la main levée sur des modèles en twill de soie. Ou la collection capsule de saris vintage du label Hand So On (2), rebrodés d’un fil de soie bio par des artisans marocains.