Madame Figaro

Confidenti­el : Grégory Montel, révélé au grand public dans la série Dix pour cent.

RÉVÉLÉ AU GRAND PUBLIC DANS LA SÉRIE DIX POUR CENT, IL DONNE LA RÉPLIQUE À EMMANUELLE DEVOS DANS LE FILM LES PARFUMS *.

- * « Les Parfums », de Grégory Magne, avec Emmanuelle Devos, Grégory Montel…

Le principal trait de votre caractère ?

Proactif et impulsif.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

Colérique, mais je me soigne. Celui que vous détestez chez les autres ?

Les gens qui disent

« Ce n’est pas de ma faute » et « Je me suis fait tout seul ».

Votre truc antistress ?

Les applicatio­ns de méditation, comme Petit Bambou. C’est vital quand on a des enfants de 6 et 3 ans...

Votre devise ?

« Garde les pieds sur terre, voire dans la terre. » Elle résume le bon sens paysan auquel tient mon père. Je me suis d’ailleurs fait tatouer BSP sur le poignet. Étant donné mon métier, il fallait que je me l’ancre dans le crâne et… sur la peau. Le casting d’un dîner idéal chez vous ?

Roland Barthes, Jacques Brel, Matthieu Chedid, Christiane Taubira et Blanche Gardin.

Trois mots pour définir Les Parfums ?

Original : l’amitié entre un homme et une femme est peu exploitée au cinéma. Délicat, et pudique aussi, à l’image du réalisateu­r, Grégory Magne.

Votre parfum ?

Apsu, d’Ulrich Lang, que j’ai découvert dans une parfumerie à Bâle pendant le tournage du film. Je me donne du mal pour trouver le parfum que personne n’a et qui me ressemble à l’instant T. C’est une façon de me singularis­er. Des parfums dans votre vie ?

La lavande distillée, c’est l’odeur de mes étés en Provence, dans le village familial, sur le plateau de Valensole. Enfant, j’ai aussi été marqué par Habit Rouge, de Guerlain, que portait le père de mon meilleur ami, un médecin charismati­que et esthète qui me fascinait.

Le cadeau que vous offrez souvent ? Fragments d’un discours amoureux, de Roland Barthes.

Ce livre m’a sauvé la vie quand j’étais au plus bas, quand je ne savais pas mettre de mot sur ma douleur amoureuse. Je l’ai très librement adapté pour un seul-en-scène que j’avais appelé Si tu reviens, j’annule tout !

Une musique dans votre vie ?

Van Morrison.

Le livre qui vous accompagne ?

Des auteurs : Jean-Philippe Toussaint et Russell Banks.

Une rencontre qui vous a marqué ?

Dominique Besnehard, qui m’a porté dans mon métier. Et Moustic, mon ami gitan : la rencontre avec son monde a bouleversé ma façon d’écrire, de penser, de vivre. Il m’a inspiré un court-métrage que je développe en version longue. Votre luxe ?

Les beaux hôtels. C’est un univers qui n’est pas le mien. J’ai l’impression d’y vivre une autre vie. Une mode qui vous agace ?

Twitter, le royaume de l’absence de pensées.

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