Madame Figaro

ET SI ON DÎNAIT TÔT ?

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Le timing des repas pourrait jouer un rôle majeur dans la régulation pondérale. Trois questions au Pr Satchidana­nda Panda, directeur de recherches à l’Institut Salk, à San Diego. En quoi avancer le dîner aide-t-il à déstocker ?

Lorsque l’organisme se repose douze à seize heures, les hormones, dont la sécrétion augmente quand l’estomac est vide,peuvent travailler : l’hormone de croissance, qui contribue à réduire l’inflammati­on propice aux troubles métaboliqu­es, et l’hormone du sommeil, qui met le pancréas en veille. Un long jeûne nocturne favorise aussi le passage de la combustion des glucides à celles des lipides. Comment s’organiser en pratique ?

L’essentiel est de respecter le Time-Restricted

Eating (TRE), c’est-à-dire une période d’alimentati­on de huit à douze heures. Après la première calorie de la journée ingurgitée, il faut prendre tous ses repas dans les douze heures maximum. En commençant le petit-déjeuner à 8 heures, il faut donc avoir fini de dîner à 20 heures. Plus tôt, c’est encore mieux : plus le jeûne nocturne est long, plus on déstocke. Que mettre dans son assiette ?

L’organisme métabolise mieux les glucides en première partie de journée. Il est donc préférable de réduire l’apport en féculents le soir au profit d’une assiette composée de protéines, de légumes et d’un peu de matières grasses. Cela aidera aussi à mieux tenir un jeûne nocturne de douze à seize heures.

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