MECHANICK du succès
Leur session live nous a accompagnés sur Instagram chanson après chanson. Et chaque dimanche, depuis le 1er janvier, ils ont partagé sur leurs comptes des clips postés aussi sur YouTube. Confinés ensemble, l’icône de mode et productrice musicale Caroline de Maigret a filmé son homme-orchestre Yarol Poupaud avec Victor Mechanick, chanteur et songwriter parisien de 27 ans. À la clé, un magnifique EP, signé de ce dernier, évoquant la sensibilité de John Lennon, doublé d’une énergie disco et porté par des vidéos inspirantes. Les trois créateurs se confient en exclusivité. Madame Figaro. –Comment est né ce projet ? Caroline de Maigret. – Au début du confinement, Victor Mechanick était chez nous pour travailler sur le prochain album de Yarol. Il est resté. L’ambiance était à la créativité : Victor, chantant en anglais, Yarol aux instruments… même notre fils Anton a joué de la basse. En les regardant, j’ai eu envie de faire des clips. J’en ai déjà fait pour Chanel, et cette fois j’ai fait avec les moyens du bord.
Victor Mechanick, comment est née votre pop vibrante et sophistiquée ?
Victor Mechanick. – Ma mère est chanteuse dans les choeurs de l’Opéra de Paris et mon père acteur-chanteur. J’ai fait de la trompette et du violon au Conservatoire, puis de la guitare acoustique et du piano et commencé à composer. J’ai rencontré Yarol lors d’un concert de Johnny Hallyday, avant de sortir un EP en solo, Ensuite, Yarol m’a demandé de l’accompagner en tournée. Et depuis, les chansons surgissent.
Yarol Poupaud, quel a été le déclic de cette collaboration ?
– J’ai trouvé une nouvelle énergie en composant avec Victor, et quand il a eu l’idée folle de sortir un titre tous les dimanches, j’ai voulu participer. On a écrit ensemble la musique, les paroles et les arrangements. Avec Caroline, j’ai créé le label Bonus Tracks Records qui les produit. Victor est si prolifique qu’il y aura une suite à son EP.
Locked in Space,
Alison Wheeler grandit dans le Vald’Oise, loin des projecteurs. Son père est kiné, sa mère prof d’anglais et ancienne sprinteuse pour l’équipe de France et pour celle d’Irlande (Wheeler est le nom de sa grand-mère irlandaise). Enfant, très timide, elle déborde d’énergie : le théâtre s’impose comme exutoire. « C’est ce qu’il me fallait : j’étais en demande permanente d’attention. Dans ma tête d’enfant, la vie était un spectacle. » Elle l’est toujours pour l’auteure et actrice de 33 ans : dans sur TMC (1), au cinéma dans
ou dans (2), elle met son tempérament de pile électrique, son verbe agile et sa dérision au service du public.
Malgré une prénomination au César du meilleur espoir féminin pour
avec François Cluzet, son premier film décroché sur casting, c’est grâce à sa plume qu’elle a su tirer son épingle du jeu.
« Petite, j’écrivais des histoires qui n’avaient aucun sens, mais ça m’amusait beaucoup. Peu à peu, l’humour s’est imposé. C’est à la fois un système de défense quand on se sent attaqué et une arme de séduction quand on ne sait pas faire autrement. Et si avec l’humour on avance masqué, on avance tout de même. » Dotée d’un irrésistible second degré, elle allume les injonctions faites aux femmes dans
son faux guide de coaching. Dans quand elle ne parodie pas ses concitoyens ou qu’elle n’ironise pas