LA CLÉ DU LUXE
« J’aimerais aussi militer pour la permanence. Acheter une robe Alaïa, c’est faire le voeu de la garder dans son vestiaire aussi longtemps qu’un fauteuil Le Corbusier. Une robe Alaïa n’est pas un artifice sorti d’un chapeau saisonnier, c’est une pièce maturée, inlassablement corrigée, techniquement imparable. C’est un classique moderne qui ne se périme pas. Nous devrions renouer avec cette singularité et ce caractère d’unicité. Essayer aussi d’envelopper nos vies de poésie et de prudence. La futilité peut être grave, mais la création y gagne toujours lorsqu’elle conjugue les deux. »