Madame Figaro

Cyril Lignac, l’été gourmet.

- * Éditions de La Martinère. PAR MARIE-CATHERINE DE LA ROCHE

Pendant tout le confinemen­t, il n’a pas lâché le manche des casseroles. En chef de cordée de la résistance à la malbouffe et à la morosité, il nous a mis chaque soir sur M6. Avec lui, des îlots aux kitchenett­es, les cuisines de 2,5 millions de Français sont devenues le QG d’un contre-feu joyeux au clap de fin des restos entre copains. Il a ravivé la faim du fait maison, la flamme culinaire que nombre d’entre nous avaient mis sous le boisseau. « Nous avons remis la cuisine au coeur de notre quotidien en (ré) apprenant les basiques. Chacun a pu s’apercevoir qu’il ne faut pas être un grand chef pour réaliser de délicieux plats, mais qu’avec un peu de pratique, de bonnes recettes gourmandes, des petites astuces et l’envie de revenir à l’essentiel on peut y arriver », affirme-t-il en souriant. Et si l’amour pour la cuisine, au temps du confinemen­t, a connu un incroyable regain, l’histoire est loin d’être terminée. Certes, les terrasses ont repris leur place, les restaurant­s montrent à nouveau nappes blanches, mais, pour autant, la France n’a pas envie de raccrocher son tablier. Pour preuve : orphelins de leur rendezvous quotidien, nombreux ont été les fans de à réclamer à Cyril Lignac un rab de recettes. Du coup, la toque préférée des Français a décidé de mettre en pages sa popote perso, celle qu’il a faite chez lui, dans sa cuisine : « Des plats et des desserts simples, du quotidien, avec des produits de tous les jours. Toutes les photos, je les ai réalisées avec mon téléphone. » Ça donne

des recettes gourmandes, croquantes, à tu et à toi, qui ne se prennent pas la tête mais ont ce petit truc en plus : l’imaginatio­n d’un chef. Et, ça n’est que le numéro 1 ! Le partage de cette cuisine assignée à résidence lui a tellement plu que d’autres carnets intimes vont suivre. Alors, comme il l’écrit en introducti­on à ce premier mémento : « Allez, en cuisine, ce n’est pas si compliqué, et on va le faire ensemble ! »

SALADE DE BOEUF MARINÉ

POUR 4 PERSONNES. PRÉPARATIO­N : 15 MINUTES. MARINADE : 15 À 20 MINUTES. CUISSON : 6 MINUTES.

240 g d’onglet de boeuf 2 cuillerées à café de moutarde 1 citron jaune ½ botte de coriandre 1 gousse d’ail 1 piment oiseau 1,5 citron vert 100 g de tomates cerises 1 boîte de maïs cuit 1 botte de radis de couleur ou roses 4 belles poignées de mâche 25 g de noix de cajou salées huile d’olive vinaigre balsamique rouge sel fin poivre du moulin.

ÉPLUCHER et tailler l’ail en morceaux. Dans un plat, verser la moutarde, 25 cl d’huile, 1 cuillerée à soupe de vinaigre, le jus d’un demi-citron jaune et la seconde moitié du citron en quartiers, quelques feuilles de coriandre et 3 cuillerées à soupe d’eau. Ajouter le piment et l’ail. Faire mariner dans ce plat à températur­e ambiante pendant 15 à 20 minutes la viande salée, poivrée et coupée en deux. Dans un bol, mélanger le jus d’un citron vert avec 6 cuillerées à soupe d’huile pour assaisonne­r la salade. COUPER les tomates cerises lavées en deux ou quatre et effeuiller la coriandre restante. Laver et équeuter les radis, puis les couper en quartiers. Rincer le maïs. Laver bien et essorer la mâche. ÉGOUTTER et griller la pièce de viande en fonction de la cuisson voulue, retirer de la cuisson, déglacer la poêle avec le jus de citron vert restant et 1 cuillerée à soupe de vinaigre. Réserver le jus. Déposer la viande sur une planche et la découper en lanières. ASSAISONNE­R la salade composée de mâche, de maïs, de tomates, de radis avec la vinaigrett­e au citron. Déposer dans un joli plat ou dans des assiettes individuel­les, ajouter les lanières de viande, verser le jus et parsemer de noix de cajou concassées.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France