Madame Figaro

QUEL YOGA POUR MOI ?

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ES OUVERTURES DE SALLES SE MULTIPLIEN­T, les plannings des cours (re)prennent de l’ampleur. Une preuve, s’il en fallait encore, que le yoga s’impose de plus en plus comme une activité incontourn­able. « À croire que ce confinemen­t nous aura appris à se recentrer sur soi et à se faire du bien », constate Hortense Bourgois, fondatrice de la marque de tapis et accessoire­s Baya. Il a permis en tout cas de gagner de nouveaux adeptes. Cours en ligne, rendez-vous quotidiens orchestrés sur Facebook et Instagram…, il n’a en effet jamais été aussi facile de s’essayer aux positions du chien tête en bas ou de l’arbre. En solo, en couple ou en famille, on a eu du temps pour s’y initier. Mais aussi l’envie. Plus d’obstacle financier, de classes surchargée­s ou de contrainte­s d’emploi du temps : cette parenthèse obligée au sein de son foyer a démocratis­é la discipline, lui permettant de trouver une nouvelle façon d’attirer davantage d’adhérents. Entre méditation partagée via une en direct ou un cours dispensé depuis le salon des coachs, le yoga s’est définitive­ment glissé dans notre quotidien.

Et maintenant ? Bien sûr, il y a celles et ceux qui vont reprendre le chemin de leur salle pour retrouver leurs séances hebdomadai­res ; les autres, qui continuero­nt à dérouler leur tapis dans leur chambre, téléphone connecté, mode vidéo activée ; et celles qui s’évaderont cet été, mais qui continuero­nt la pratique sur la plage ou dans l’eau… Peu importe son profil, tant que cela reste un plaisir et une manière de se ressourcer avant d’aborder le stress de la rentrée. Reste la question cruciale : parmi les centaines de yoga et de cours existants, dont certains très déroutants, comment découvrir celui qui nous convient réellement ?

Club, il faut avant tout essayer de dépasser ses propres barrières. En effet, il est facile de se laisser décourager quand la magie n’opère pas dès le premier cours. Et pourtant… « Pour débuter, je conseille de ne pas s’arrêter au premier ressenti du j’aime ou pas. Il faut tester deux, trois, voire dix cours. Cela peut prendre du temps. » Pour elle, le hatha yoga s’impose comme une bonne entrée en matière. « Il permet de comprendre les grands principes de base que sont la respiratio­n, la posture, le regard et la connection corps-esprit. » Ensuite, libre à chacune de tester les différente­s pratiques fondamenta­les, comme le vinyasa, l’ashtanga ou le kundalini, pour savoir celui qui nous convient le mieux. « Il faut notamment voir les effets physiologi­ques. » Ainsi, la pratique douce du yin yoga agira sur les troubles du sommeil alors que l’iyengar sera adapté aux personnes souffrant de problèmes de dos ou d’articulati­ons. En résumé, on s’informe, on teste et on persévère pour trouver le yoga qui nous correspond vraiment.

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