Madame Figaro

POUR LES ESTIVALIÈR­ES

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On choisit ensuite un endroit calme, où on a de la place et où on se sent bien. « Il ne faut pas hésiter à imaginer un petit rituel avant de démarrer la session : éteindre la lumière, allumer une bougie, lancer sa playlist préférée. » Pour éviter les erreurs de postures, on choisit des cours avec des professeur­s certifiés, on n’hésite pas à poser des questions après la séance (ou pendant, si un tchat a été mis en place). « Le plus important étant d’écouter son corps qui saura vous donner les bonnes indication­s, il faut se faire confiance ! »

Pour celles qui pourront goûter au bonheur de la plage ou les chanceuses qui la côtoient toute l’année, le bord de mer se révèle un cadre propice à une pratique en plein air. Pour Margot Peyron, enseignant­e de hatha et vinyasa yoga au Satnam Club, à Bordeaux, on peut adopter quelques positions sur le sable mais aussi dans la mer. Pour la professeur­e, qui dispense également des cours aux Sources de Caudalie, l’eau est un élément de détente par excellence qui, associée à des postures de yoga, aide à la relaxation et à se reconnecte­r à l’essentiel. On n’hésitera donc pas à se laisser flotter (posture savasana) pour ressentir un état d’abandon total. « La pratique aquatique permet aussi d’essayer toutes les postures d’équilibre (l’arbre, l’aigle ou l’écart facial utthita hasta padangusth­asana) sans craindre de perdre pied, grâce à cette eau qui nous entoure et nous soutient. »

On peut aussi se servir de son paddle, à condition de l’ancrer pour garder l’équilibre. Ainsi, la posture du guerrier (virabhadra­sana 2), debout, les bras tendus, les deux jambes de chaque côté de la planche et les yeux fixés sur l’horizon, renforce les jambes, la stabilité physique et mentale. Sur le sable, on renouera avec l’esprit de jeu. On optera pour le fameux pont (setu bandhasana), une posture pour retrouver la joie des roulades sur la plage. Ou encore pour la roue (chakrasana) pour faire circuler l’énergie. « Mais attention, c’est une posture avancée qui requiert une colonne souple et accoutumée aux flexions arrières, et des bras et des jambes fortes. On s’échauffe donc avec quelques salutation­s au soleil. Si la force des bras ne permet pas de monter complèteme­nt, on peut essayer la posture intermédia­ire, en déposant le sommet de la tête sur le sol, elle est tout aussi bénéfique et amusante ! » Enfin, Margot Peyron rappelle que l’on peut tout simplement pratiquer du yin yoga en bronzant sur sa serviette. « On sera davantage sur du relâchemen­t musculaire et moins dans le mouvement. » Ainsi, sur le ventre, on adopte la posture du sphynx, en relâchant la tête sur le sol entre trois et huit minutes pour allonger la colonne.

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