Professeure de barre au sol

Quel fut votre premier contact avec la danse ?

J’ai découvert le modern jazz pendant mes études. En l’enseignant, il me manquait un travail plus en souplesse, qui affine le corps et permette de peaufiner les détails : j’ai essayé la barre au sol. Depuis dix-huit ans, je pratique les deux quotidiennement, excepté le week-end. Quelle est votre définition de la grâce ?

C’est une attitude, un ressenti. Si certaines personnes l’acquièrent quasi spontanément, je suis convaincue qu’avec le temps et du travail toutes peuvent l’obtenir.

Au fil des entraînements, comment votre corps s’est-il musclé ?

En sortant de formation, à 25 ans, j’avais des cuisses très développées. Avec la barre au sol, elles se sont affinées tout en restant fermes. Ensuite, j’ai vite vu mes abdos se dessiner.

Quels exercices conseillez-vous ?

Le duo barre au sol et jazz, dont les différentes techniques s’enrichissent mutuellement. Ainsi, on muscle ses jambes, ses fesses, son dos, sa ceinture abdominale, sans cibler des groupes musculaires.

Au quotidien, comment prenez-vous soin de votre silhouette ?

Avec du renforcement musculaire guidé par mon médecin du sport. Je suis très attentive à ne pas user inutilement mon corps… Le sommeil est aussi très important, et j’ai la chance de pouvoir dormir au moins huit heures par nuit. Je me fais masser par un kiné lorsque je sens que, malgré les étirements, mon corps reste tendu. Mais l’essentiel est l’alimentation. Je mange le plus sainement possible, donc bio et quasiment pas de produits préparés. Enfin, je limite la viande (une fois tous les deux jours) et je suis intraitable sur sa qualité.

Comment entretenir ce corps de danseuse ?

La danse apporte une conscience du corps. Le résultat ? On l’écoute davantage, ce qui permet de sentir quand s’arrêter ou chercher à aller plus loin pour progresser encore sans se blesser. Â

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