JAMES BOND, l’espion qui doutait ?
INSPIRATIONS
LE CLUB JAMES BOND FRANCE, pour les fans de la saga : jamesbond007.net
LE SITE DES ACCESSOIRES DE MODE DE 007 : jamesbondlifestyle.com LE TEASER OFFICIEL du film
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Provoquée par un état de stress, la panique, au sein d’un moi fragile, explique Freud dans ouvre la porte à l’angoisse.
», sans doute, mais à asséner son identité, n’en est-il pas victime ? Prisonnier du schéma fictionnel, en proie au fantasme de masculinité, 007, à bout de souffle, manifeste des tendances à l’autodestruction. Au-delà de l’armure glamour et des gadgets sophistiqués, il y a chez Bond une figure spectrale. Est-il condamné à prendre les ombres pour la réalité, comme les prisonniers de la caverne évoquée par Platon dans ? Le prochain James Bond,
*, incarné par Daniel Craig, prend conscience qu’il ne contemple qu’un reflet de lui-même. Voué à l’errance, Bond cherche la lumière, entre le spectaculaire de ses missions, l’organisation criminelle Spectre, à laquelle il est confronté, et les spectres qui le hantent, issus de son passé. Le voici devenu un sujet de réflexion pour Spinoza, lorsqu’il s’interroge sur l’existence des fantômes. Le 007
n’a plus un moi cimenté à l’épreuve du doute, comme sa voiture à l’épreuve des balles. Naufragé existentiel comme chez Joyce ou Faulkner, l’espion, qui traverse la contingence du réel, découvre la solitude de la condition humaine. Si, selon Jean-Paul Sartre, « l’homme est l’être par qui le néant vient au monde », cela est davantage avéré quand l’homme en question est un agent secret.