EMMA DE CAUNES & LÉA DRUCKER
“C’est une sorte de lien éternel”
COMMENT EST NÉE VOTRE AMITIÉ ?
LÉA DRUCKER. – Mon premier souvenir remonte à une rencontre chez Emma, à Paris, dans le XIIe, où nous étions voisines. Elle était très exposée à ce moment-là et cela m’impressionnait un peu. J’aimais son côté aventurier : quand on se retrouvait, on ne savait pas ce qui allait se passer dans la soirée, ni qui on allait croiser. Surtout, on partage le même goût de la danse et de la musique.
EMMA DE CAUNES. – Je me souviens de nos fiestas au
Baron, au Paris Paris… On adorait Prince, on dansait sur du hip-hop. J’ai vu évoluer Léa comme actrice, je n’ai raté aucune de ses pièces. Elle m’inspire depuis toujours, car elle surprend en n’étant jamais là où on l’attend. QUELLE EST VOTRE DÉFINITION DE L’AMITIÉ ?
L. D. – Une relation où l’on peut se permettre de ne pas se voir pendant longtemps car lorsqu’on se retrouve, le fil reprend où il s’était interrompu. C’est une sorte de lien éternel. Je ne suis pas une amie parfaite, car je suis solitaire alors qu’Emma a ce côté latin très sociable.
E. C. – L’amitié n’est pas quelque chose qui s’entretient, mais certaines épreuves comme de perdre notre ami Philippe Zdar poussent à regarder dans le rétroviseur et à voir ceux qui restent. Léa et moi sommes fidèles, toujours présentes quand l’autre en a besoin.
QUAND AVEZ-VOUS BESOIN LE PLUS DE L’AUTRE ?
L. D. – Emma a toujours été encourageante et le fait qu’elle me suive de pièce en pièce est un signe de respect et de soutien précieux. Elle est devenue un repère.
E. C. – Nos carrières ont évolué de manière opposée. Les rôles me sont tombés dessus tout de suite alors que Léa est arrivée à force de travail à décrocher de grands rôles. Mais elle a toujours été là dans les moments importants.