Interview : Laetitia Casta.
IMAGE DE LA CAMPAGNE DU NOUVEL IT BAG 1440 DE IKKS, L’ACTRICE NOUS EMBARQUE DANS SA VIE À MILLE À L’HEURE.
ACTRICE RECONNUE, MANNEQUIN MAGNÉTIQUE, mère de famille comblée… La vie de Laetitia Casta a des airs de conte de fées moderne. À 42 ans, elle multiplie les projets au cinéma, au théâtre, et devient l’image du nouveau sac 1440 de la marque française rock IKKS. Baptisé ainsi, parce qu’une journée contient 1440 minutes, il se décline en sept formats et coloris différents. Avec sa batterie intégrée et sa e-pocket, cet intemporel possède toutes les qualités pour séduire les héroïnes connectées et combler les journées bien remplies de Laetitia Casta, l’ambassadrice de la maison.
MADAME FIGARO. – Pour vous, quelle est la définition d’un it bag ?
LAETITIA CASTA. – C’est un sac qui allie le chic et le pratique. Il m’arrive d’opter pour des vêtements sobres pour faire ressortir mon sac et il peut parfois revêtir des allures d’armure. Au quotidien, j’emporte le strict minimum – j’ai même eu une période où je ne sortais qu’avec ma carte de crédit –, mais quand je voyage, je privilégie les grands sacs. Qu’est-ce que l’intérieur de votre sac dit de vous ?
Il dévoile mon côté désordonné ! Il dit aussi que je fais plein de choses dans la journée. Parmi mes essentiels, je n’oublie pas un baume hydratant, mon téléphone, un rouge à lèvres, mes oreillettes, un stylo, du gel hydroalcoolique, une bouteille d’eau et un petit paquet d’amandes.
Quel objet trahit que vous êtes actrice ?
En ce moment, je voyage avec le manuscrit de la pièce de théâtre que je prépare sur Clara Haskil. Ce seuleen-scène représente 98 pages de texte à apprendre ! J’ai la chance d’avoir un répétiteur, mais je réécris aussi mon texte sur un carnet, de mémoire, pour ne pas oublier la moindre virgule. L’apprentissage est ce qu’il y a de plus laborieux, mais ce texte m’apporte beaucoup de bonheur. L’histoire de cette pianiste, arrachée à sa famille enfant et happée par un destin qui la dépasse, me bouleverse.
Quel plaisir prenez-vous à construire le look de vos personnages ?
Chaque vêtement et accessoire enrichit le personnage. Par exemple, sur Lui, le film de Guillaume Canet que je viens de tourner, je joue la maîtresse d’un compositeur et je portais des espadrilles hautes avec une lanière. Ces chaussures apportaient quelque chose de très sensuel à mon personnage, mais aussi une démarche et une attitude particulière. Cela peut résider dans un simple détail, comme sur le film de Louis Garrel, La Croisade, qui est un peu la suite de L’Homme fidèle, où je jouais Marianne. Sur le premier film, j’avais souvent les cheveux attachés et, comme mon personnage se libère dans le second, nous avons choisi de lui lâcher les cheveux.
Vous arrive-t-il de garder des costumes ou des accessoires d’un film ?
Oui, mais je ne les reporte jamais. Ces personnages sont derrière moi et je ne me verrais pas me glisser à nouveau dans la peau d’un d’entre eux. Mais j’ai gardé des costumes de La Bicyclette bleue, de Rue des plaisirs de Patrice Leconte, ou encore les bottes de Bardot dans Gainsbourg
(Vie héroïque) de Joann Sfar, mais je les conserve plutôt comme des objets d’art.
Et quand videz-vous votre sac ?
Tout le temps, pour défendre mes idées !
Je ne suis pas du genre à emmagasiner.