ADÈLE VAN REETH
LA PHILOSOPHE, QUI A PUBLIÉ SON PREMIER LIVRE,
La philosophie est-elle un moyen de penser le monde ?
Oui, mais pas seulement. C’est aussi une pratique… mais pas seulement ! C’est une manière de nommer les problèmes de notre existence, de trouver les mots justes qui expriment ce qui est souvent insoluble.
En soi, c’est un geste créateur.
Votre émission étend les champs de la philo…
La philosophie est une discipline et aussi une façon transversale de questionner les choses : il y a de la philosophie dans les films, les romans, les tableaux, dans toute forme d’art. Le principal trait de votre caractère ?
Un enthousiasme inépuisable pour la vie.
Celui dont vous êtes le moins fière ?
L’impatience.
Celui que vous détestez chez les autres ?
La lâcheté et la radinerie. Votre truc antistress ?
Je cours deux ou trois fois par semaine.
Votre geste écolo ?
Je me déplace partout à vélo. Votre devise ?
N’oubliez pas de jouir (hommes comme femmes).
Sur une île déserte, qu’emporteriezvous ?
Les gens que j’aime.
Les trois basiques de votre dressing ?
Jean Levi’s, veste et, pendant l’hiver, des Dr. Martens noires vernies.
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
Celui des fêtes que j’organise deux fois par an avec mes amis.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
de Romain Gary.
Une rencontre qui vous a marquée ?
L’homme de ma vie.
Un héros ou une héroïne d’enfance ?
Mon grand-père.
Un général 4 étoiles qui a perdu un oeil pendant la guerre d’Algérie et presque une jambe pendant la guerre du Liban, vingt ans plus tard. Une gueule cassée contemporaine. Votre luxe ?
Avoir du temps au soleil. Une mode qui vous agace ?
Celle du développement personnel. C’est l’antiphilosophie. On fait passer pour une aide ce qui n’est qu’une complaisance. Votre série télé préférée ?
Une appli indispensable ?
N’importe laquelle pour que je puisse écouter de la musique.
Votre madeleine de Proust ?
Le kouglof de ma grandmère, qui me rappelle les séjours chez elle, dans le Tarn.