ANA DE ARMAS : DIAMANT BRUT
LA NOUVELLE JAMES BOND GIRL EST L’ÉGÉRIE DE LA PREMIÈRE CAMPAGNE INTERNATIONALE DU NATIONAL DIAMOND COUNCIL.
Pourquoi êtes-vous devenue le visage des diamants naturels, le National Diamond Council (NDC) ?
Pour donner un coup de projecteur sur leur action. Le NDC représente les sept plus grands producteurs de diamants, soit 75 % l’extraction mondiale. Avant de les rencontrer, ces pierres précieuses, pour moi, rimaient surtout avec « merveilles d’évolution ». Ils se forgent au coeur de la Terre pendant des milliards d’années, comme un cadeau de la nature aux êtres chers à qui nous les offriront. Y compris, parfois, soi-même. Avec le NDC, j’ai mesuré la dimension écologique et durable, méconnue, de l’industrie du diamant. Elle resserre les liens des communautés dans des régions reculées, aide à financer les infrastructures, à former les populations et à protéger la biodiversité locale.
Quelle valeur revêtent, pour vous, les diamants ? Comme leur nom dérivé du grec « adama » (« indomptable ») l’indique, ils sont d’une solidité à toute épreuve, un éclat d’histoire et d’éternité concentré dans une pierre. Toujours en lien avec une personne aimée. En les portant, je me sens belle, élégante et doublement powerful désormais, sachant que j’aide aussi les femmes dont le travail est lié à leur production.
La James Bond girl de Mourir peut attendre et Marilyn Monroe, que vous interpréterez bientôt dans
Blonde, adapté du best-seller de Joyce Carol Oates, sont des rôles glamour par excellence. Comment les avez-vous approchés ?
J’ai aimé creuser leurs faces cachées. Paloma, agent de la CIA, n’est pas une femme fatale.
Elle exprime ses émotions, elle a peur, elle montre ses failles. Au-delà de la légende Marilyn, j’ai découvert en la jouant une personne complexe, aussi forte que fragile, hantée toute sa vie par les démons de son enfance. J’en garde une compassion immense pour elle.