“L’économie circulaire va envahir la création”
mi-française mi-américaine, j’ai étudié les relations internationales à l’université de Boston et l’histoire de la mode à la Parsons School de New York. En 2004, à 21 ans, je suis venue à Paris pour devenir styliste. J’ai débuté à travaillé en free-lance pour des marques de luxe, des campagnes publicitaires…
a près un cursus de relations internationales à Boston en 2003, j’ai occupé différents postes, chez Van Cleef & Arpels,
En 2005, je suis tombée amoureuse d’un Français : j’ai intégré le bureau de à Paris et créé une première société, qui aidait les entreprises à s’installer en Chine.
Re-See, c’est le Hermès de la seconde main ! Chaque pièce présentée est un vêtement iconique, siglé Celine, Balenciaga ou Hermès, justement. Les pièces en dépôt passent par nos bureaux. On vérifie leur état, leur authenticité, on fixe le prix, on les photographie sur des mannequins, on les expédie. C’est un service complet.
Passionnées de mode, on connaît plein de personnes qui possédaient des vêtements incroyables oubliés dans leurs armoires. En lançant Re-See en 2013, on a voulu éviter ce gâchis. On propose 5 500 pièces en ligne : on a doublé notre croissance en un an. Notre équipe compte 10 personnes et des bureaux à New York et à Londres.
Les marques de luxe vont s’intéresser de plus en plus aux cycles de vie de leurs produits. Et l’économie circulaire, envahir la création. En 2019, on a ainsi lancé Re-See Atelier, des collections réalisées avec des fins de séries de tissu, pour leur donner une deuxième vie. On va aussi inaugurer un service de réparation de sacs à main.
Les gens ont et auront encore envie d’essayer les vêtements, c’est pourquoi on possède aussi un showroom.