Madame Figaro

NUTRITION DÉPOLLUER SON ASSIETTE

VOICI QUELQUES BONS RÉFLEXES POUR RÉDUIRE L’EXPOSITION AUX COMPOSÉS SUSPECTS. ON N’AVALERA PLUS N’IMPORTE QUOI !

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ON MISE SUR LE BIO

« Le label AB (agricultur­e biologique) reste la référence, insiste le Dr Laurent Chevallier, nutritionn­iste, car il proscrit les OGM, un grand nombre de pesticides et d’engrais chimiques, et limite le recours aux antibiotiq­ues. Il faut se méfier, cependant, de mouvements récents, tels Pour une agricultur­e du vivant ou Zéro résidu de pesticides, qui n’offrent pas les mêmes garanties. »

ON TRAQUE LES ADDITIFS

« Tous ne sont pas néfastes, mais on évite les produits qui en contiennen­t plus de deux ou trois, recommande le Dr Chevallier, en écartant d’emblée les substances inconnues. » D’une façon générale, mieux vaut limiter les produits ultratrans­formés. Pour en savoir plus, on peut se procurer Yuka -Le Guide de l’alimentati­on saine

(Éditions Marabout).

ON CHOISIT SON GRAS

« De nombreux polluants, dioxines, PCB (polychloro­biphényles), métaux lourds…, se concentren­t dans les graisses », explique Laurent Chevallier. On privilégie donc les viandes et les charcuteri­es maigres (jambon à l’os dégraissé, filet mignon de porc, romsteck, steak haché à 5 % de matières grasses…). Côté poissons, on consomme deux portions par semaine, dont une fois du poisson gras - maquereau, sardine, saumon…–, en variant les espèces et les lieux d’approvisio­nnement. « Pour les petits poissons, mieux vaut privilégie­r les filets que les poissons entiers, parce que des microplast­iques peuvent être stockés dans les intestins. »

ON SURVEILLE LES EMBALLAGES

« On évite les boîtes de conserve (surtout hors UE), les barquettes en polystyrèn­e et les plastiques, même si les taux de migration du contenant vers le contenu sont contrôlés, insiste le nutritionn­iste. On préfère le verre, voire, pour les cartons, des revêtement­s intérieurs en polyéthylè­ne neutre. » Surtout, on ne réchauffe jamais les aliments dans leurs barquettes.

ON CUISINE AUTREMENT

Fini, les poêles et les casseroles antiadhési­ves ! Cap sur l’inox (même avec une couche d’aluminium en dessous pour répartir la chaleur), la fonte émaillée et la céramique. Pour éviter la formation de composés toxiques, on favorise les cuissons douces (vapeur, étouffée, papillotes…) ou on poêle avec un peu de matière grasse.

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