ON CROIT AU MANAGEMENT POSITIF
L’HUMILITÉ, LA VALEUR MONTANTE.
Et si, dans cette période de crise, on s’inspirait des concurrents du Vendée Globe qui rivalisent tous d’humilité et de solidarité dans l’adversité ? L’universitaire américaine Marilyn Gist l’affirme dans son nouvel ouvrage, Le Pouvoir extraordinaire de
l’humilité chez les dirigeants (chez BerrettKoehler Publishers, non traduit en français) : les leaders arrogants et narcissiques sont de vrais dangers pour gouverner un peuple ou diriger une entreprise. L’auteur prône un retour à la modestie dans le management : « L’humilité consiste à ressentir et à prendre en considération la dignité des autres.
Dans une entreprise, cela peut passer par le fait de demander leur opinion aux employés subalternes – et pas uniquement aux plus hautes fonctions –, de leur verser un salaire juste, d’éviter les avantages qui encouragent les mauvais comportements, de ne pas surrécompenser le top management, d’accepter que chaque expérience soit différente. » L’ère n’est plus à un leadership autoritariste. Pour l’auteur et conférencier Bruno Marion, spécialiste du chaos, faire preuve d’humilité dans les échanges et les discussions, en respectant et valorisant ses équipes, fait émerger des solutions inédites. Humilité rimerait désormais avec efficacité.
L’AMITIÉ, LE PILIER DE
LA PERFORMANCE. Selon une étude de la
Harvard Business Review, la motivation et la satisfaction des employés doublent lorsqu’ils ont des amis au travail. Cette satisfaction est sept fois plus élevée lorsqu’un employé travaille avec son meilleur ami. « L’amitié sera au coeur du management du XXIe siècle, soulignait récemment dans Libération le philosophe Vincent Cespedes. Au travail, nos victoires et nos échecs sont communs, on vit des moments intenses, des peines et des joies… Ça crée des liens ! On ne peut plus réfléchir au bonheur en entreprise sans tenir compte de ces formes d’amitié. »