Chrono Panda, le mythe inoxydable.
CHARME VINTAGE, BEAUTÉ SPORTIVE… LE RETOUR D’UNE LÉGENDE.
Si les montres stars des légendes du cinéma affolent toutes les salles de vente, il y en a une qui bat tous les records : la Rolex Cosmograph Daytona que Paul Newman a portée haut à l’écran. Il y a trois ans, on comptait 17,75 millions de dollars pour ce modèle à la signature visuelle si forte. Son cadran noir et blanc magnétique a été surnommé « panda » (en référence au mammifère originaire de Chine) par les collectionneurs. Chez Phillips, en décembre dernier, la très courue Daytona Big Red référence 6263, donnée aux enchères par la propre fille de la star hollywoodienne, aura aussi atteint un stratosphérique 5,5 millions de dollars. Un spécimen rare offert à Paul Newman par son épouse Joanne Woodward en 1983, pour leur vingt-cinquième anniversaire de mariage. Ce chronographe bicolore, conçu pour être le meilleur outil de chronométrage des pilotes automobiles, ne pouvait qu’enchanter l’acteur, un fou de vitesse qui avait fait de la course son autre métier. Depuis, ce design panda, dont nombre de manufactures se sont emparées, est devenu la proie des collectionneurs avisés. En 2020, ces derniers le portent de préférence sur un boîtier en acier, à l’image de la Royal Oak d’Audemars Piguet, de la Speedmaster Moonwatch d’Omega, ou de la Carrera de Tag Heuer, griffe iconique de la Formule 1, dont le partenariat avec Porsche vient d’être annoncé. Pas de doute, le charme vintage des chronos panda fait toujours sensation.