FLORIAN ZELLER Un Français aux Oscars
AVEC SIX NOMINATIONS POUR THE FATHER, L’ÉCRIVAIN ET AUTEUR CRÉE L’ÉVÉNEMENT.
SIX NOMINATIONS, DE QUOI DONNER LE VERTIGE…
« C’est beaucoup de joie et de gratitude. D’autant que le film devait sortir cette année et que tout est provisoirement compromis… Mais d’avoir soudain des gens qui l’accueillent avec autant d’enthousiasme, c’est un cadeau merveilleux. »
LAQUELLE DES SIX NOMINATIONS VOUS COMBLE LE PLUS ? « Celle pour l’Oscar du meilleur film, car The Father représente une aventure collective, et cette catégorie englobe toutes les personnes qui ont travaillé sur le projet. Cela me touche aussi particulièrement en tant que réalisateur, car cette nomination célèbre le film en tant qu’objet cinématographique dans son entité. »
POURQUOI AVOIR RÉALISÉ UN FILM ANGLAIS ?
« Quand j’ai commencé à rêver à la réalisation de ce film, le visage qui se dessinait était celui d’Anthony Hopkins. C’était une obsession, et j’espérais travailler avec celui que je considère comme le plus grand acteur vivant. J’avais conscience que ce projet était irréaliste, mais je me disais que, tant que personne ne me prouvait que c’était impossible et qu’Anthony Hopkins n’avait pas décliné, il n’y avait aucune raison de ne pas poursuivre avec obstination. Anthony et moi avons fini par nous rencontrer à Los Angeles et, à la fin de notre conversation, il s’est levé, m’a pris dans ses bras et m’a dit : “On fait le film.” »
ALLEZ-VOUS VOUS RENDRE À LOS ANGELES ?
« Aux dernières nouvelles, ils prévoient une cérémonie physique le 25 avril, mais uniquement avec les nommés, un peu comme aux Césars. Je serais très heureux d’y aller, car les Oscars font partie de la mythologie du cinéma… »