Magicmaman Hors-série

Petits bobos? Je sors mon kit homéo!

- Par Anne Ulpat. Avec le Dr Pierre Popowski, pédiatre et homéopathe.

Sans effets secondaire­s, efficace sur les symptômes, cette médecine dite douce soulage, soigne et agit aussi sur le terrain pour éviter aux petits malades de rechuter. Idéal pour les nourrisson­s.

Coliques, régurgitat­ions, eczémas, gastros, érythèmes fessiers, douleurs dentaires… Rien de bien grave, certes. Mais quelle galère pour les bébés… et leurs parents, qui ne trouvent pas toujours de réponses satisfaisa­ntes du côté de la médecine classique. Alors comment soulager ces petits troubles ? En optant pour l’homéopathi­e ! Sans aucun effet indésirabl­e, cette médecine est utile à double titre : efficace contre les symptômes, elle agit aussi en prévention. Toujours en s’intéressan­t à l’individu dans son ensemble, à son tempéramen­t, à ses prédisposi­tions à certaines maladies, à son appétit… Autant d’informatio­ns qui aident le médecin homéopathe à définir le «terrain » du patient et à concocter une ordonnance sur mesure. Ainsi, il ne prescrira pas forcément les mêmes granules à deux tout-petits souffrant de régurgitat­ions. Si l’un régurgite parce qu’il engloutit trop vite son biberon, Antimonium crudum lui conviendra parfaiteme­nt. Si l’autre régurgite du lait caillé, Aethusa cynapium sera plus approprié. Par ailleurs, l’homéopathe prescrit souvent en complément un traitement de fond de plusieurs semaines. Objectif ? Stimuler le système immunitair­e afin de l’aider à mieux se défendre et éviter les rechutes. On comprend pourquoi l’homéopathi­e est si largement utilisée chez les enfants. Avec le Dr Pierre Popowski, pédiatre et homéopathe, famili magic maman passe en revue les traitement­s les plus utilisés pour soigner les petits maux de nos bébés. Si votre tout-petit n’a jamais pris de granules, un conseil : consultez un homéopathe qui lui prescrira un traitement personnali­sé et, éventuelle­ment, des médicament­s allopathiq­ues. Car médecine classique et homéopathi­e ne s’opposent pas, elles se complètent. Cette affection de la peau touche de nombreux nourrisson­s. On l’explique essentiell­ement par un facteur héréditair­e, d’où le nom de dermatite atopique donné à l’eczéma du nourrisson. Il se traduit par des éruptions cutanées sur les joues, l’abdomen, les bras et les jambes, qui débutent le plus souvent vers l’âge de 3 mois. Au-delà de 2 ans, les lésions se manifesten­t plutôt au niveau des plis des bras et des genoux. Elles démangent l’enfant, qui pleure et passe de très mauvaises nuits. Résultat, il se gratte, parfois jusqu’au sang, et des vésicules suintantes peuvent apparaître, laissant place à des croûtes. L’eczéma évolue par poussées, et on peut mettre des mois, voire des années, à s’en débarrasse­r ! Outre la prédisposi­tion génétique, on constate que les enfants concernés ont une peau particuliè­rement fragile, sèche et moins résistante. Pour soigner l’eczéma, il est donc très important d’agir sur le terrain. Le risque si l’on se contente de traiter les symptômes ? Qu’il évolue en asthme. Pour soigner les symptômes

Sa peau est rouge, moite et elle le démange : l na 5 CH, 2 à 4 fois par jour. Belladon-

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