Magicmaman Hors-série

Questions de parents

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Il ne finit pas ses biberons… je dois le peser tous les jours ?

Ala naissance, un bébé perd environ 10 % de son poids : il mange moins que dans le ventre de maman ! Mais il rattrape sa courbe en une huitaine de jours, voire moins. Inutile d’avoir l’oeil rivé sur la balance, ce ne sont pas les grammes regagnés qui comptent, c’est que la courbe pondérale remonte. Dès que le nouveau-né a retrouvé son poids de naissance et jusqu’au troisième mois, il grossit environ de 750 g par mois. Puis de 600 g de 3 à 6 mois et de 450 g pendant les six mois suivants. En un an, il a donc pris près de 6 kg, il a triplé son poids de naissance ! De 1 à 2 ans, il grossit de Si sa courbe de poids est satisfaisa­nte, c’est inutile. Une visite mensuelle chez le pédiatre suffit. Si votre enfant ne termine pas ses repas, c’est probableme­nt parce qu’il a un petit appétit ou que vous lui servez des rations trop importante­s. Et s’il prend un peu de double menton, a des mains potelées, des mollets remplis et des petits plis partout, aucun doute, il est en pleine forme ! Non. Un gros bébé peut devenir menu à 9 mois. Certains enfants allaités ont l’air de petits bouddhas à 4 mois et deviennent ensuite très fins. Le poids des parents influence ces évolutions : le risque de surpoids de l’enfant est de 40 % si l’un des deux parents est obèse et de 80 % si les deux le sont. Cette courbe progresse jusqu’à 1 an pour atteindre son maximum (18). Puis, jusqu’à 6 ans, elle descend graduellem­ent à son minimum (15), pour remonter : c’est le rebond d’adiposité. Un rebond trop précoce peut annoncer une obésité. 2 à 3 kg, puis d’un peu moins de 2 kg par an durant les années suivantes. Chaque mois, le pédiatre inscrit son poids sur la courbe de croissance pondérale – analogue à la courbe de taille. Là encore, une croissance normale doit suivre un « couloir », inscrit entre les bornes extrêmes du graphique. Attention, les courbes de poids et de taille ne s’interprète­nt pas l’une sans l’autre. Si les maladies infectieus­es de l’hiver (comme la gastroenté­rite) retentisse­nt, souvent sans gravité, sur la courbe de poids, tout changement de couloir, toute stagnation ou cassure brutale du tracé attirent l’attention du médecin.

Né à plus de 4 kg, risque-t-il d’être gros ? Comment interpréte­r la courbe de corpulence ? L’indice de masse corporelle (IMC) permet de connaître la corpulence d’un individu. Il se calcule en divisant le poids (en kilos) par la taille (en mètres) au carré. Chez les enfants, le résultat est évalué en tenant compte de l’âge. Depuis quelques années, une courbe de corpulence figure à la fin du carnet de santé. 95 % des enfants ont une courbe de poids qui évolue dans le couloir situé entre les courbes supérieure­s et inférieure­s (97 % à 3 %). La courbe de poids moyenne est à la hauteur de 50 %. L’ensemble de la population se répartit de part et d’autre de cette moyenne.

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