Un as de la communication
A peine arrivé au monde, le nouveau-né reconnaît dans une réaction dite « distinctive » la douce musique de la voix maternelle. Celle qui lui chuchote dans le creux de l’oreille ces mots d’amour qui savent si bien le rassurer et l’apaiser. Ces tendres mélopées aux intonations chantantes sont d’ailleurs instinctivement reprises par toutes les mamans du monde pour calmer les pleurs de leur enfant… Pour retrouver un peu de la proximité perdue, bébé aime aussi se ressourcer à votre contact. La tiédeur de votre peau, votre odeur… il en est fou. Ces tout premiers échanges lui permettent de s’ancrer dans le réel et de nouer avec vous des liens indéfectibles. Les premières semaines, son moyen d’expression privilégié ? Les pleurs ! Votre enfant vous raconte ainsi toutes ses émotions et ses soucis : la faim bien sûr, mais aussi la fatigue, l’inconfort, la douleur… Ne craignez pas d’y répondre. Une étude américaine démontre que les nourrissons qui correspondent le mieux au stéréotype de l’enfant gâté sont jus- tement ceux dont la mère ignore les pleurs ou met du temps à y répondre. A l’inverse, les bébés pris régulièrement dans les bras pleureraient, semble-t-il, beaucoup moins vers 12 mois. Alors, à vous de jouer. Léger comme un souffle, un sourire passe… Celui qu’on nomme si joliment le sourire aux anges. Cette ébauche de sourire, qui apparaît dès la première semaine, est en fait une sorte de réflexe produit par l’activité du système nerveux. A 3 semaines, lorsque le nouveau-né entend votre voix, il commence par esquisser des petits sourires plus élaborés… qu’il faut saisir au vol. On pense que la date d’apparition du premier sourire dépend de la maturation. Un bébé prématuré sourit en effet toujours un peu plus tard. Mais vers 6 semaines,
Dès les premières heures de sa vie, le bébé cherche à entrer en relation. De son monde légèrement flou émerge comme un soleil la fabuleuse lumière des regards et des sourires de ses parents.
là c’est sûr, il