Ne jouez pas les apprenties guérisseuses !
Médecines « douces » ne veut pas dire sans danger …
Il vaut mieux les appeler médecines alternatives. Complémentaires de l’allopathie et s’inscrivant dans le cadre d’une médecine préventive globale, elles sont idéales pour soigner les petits maux du quotidien et traiter la femme enceinte dans sa globalité. Si l’oligothérapie et l’homéopathie sont sans danger, il n’en va pas de même pour la phytothérapie : certaines plantes peuvent être toxiques. Ce sont des phytomédicaments, avec des indications précises, parfois des contre-indications, des effets secondaires et des interactions possibles. Même chose pour l’aromathérapie, qui doit être prescrite par un médecin averti, de préférence inhalée ou appliquée par voie cutanée en petite quantité.
A condition de suivre les prescriptions à la lettre,
on peut soigner les maux les plus courants grâce à un guide pratique. Mais ne jouez surtout pas à l’apprentie sorcière et ne succombez pas à l’automédication, qui peut s’avérer dangereuse. Vous devez impérativement consulter votre médecin pour toute fièvre, affection aiguë ou chronique grave, ou le contacter pour savoir si vous pouvez prendre tel ou tel remède.
Outre les maladies graves, certaines pathologies nécessitent le recours à l’allopathie.
Ainsi, les infections urinaires, en raison de l’évolution toujours possible vers une pyélonéphrite, les infections bronchiques (à cause de la toux et de sa répercussion sur le périnée), l’hypertension gravidique, les angines bactériennes et l’anémie, lorsqu’elle est vraiment trop importante. Là, on ne prend surtout aucun risque : passage obligatoire par la case médecin !