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Bien-être De quoi a besoin Bébé pour bien grandir et s’épanouir ?

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Un nourrisson est capable de franchir à vitesse grand V les étapes-clés du développem­ent, notamment grâce à ses parents qui l'accompagne­nt vers l'autonomie. Mais pour cela, ils doivent satisfaire tous ses besoins physiologi­ques. Les humains ont des besoins vitaux, c'est-à-dire nécessaire­s à la survie et au bien-être. C'est lorsque ces besoins sont satisfaits que le corps humain, mais également l'esprit, peuvent fonctionne­r et se développer normalemen­t. Le psychologu­e américain Abraham Maslow illustre d'ailleurs cette relation à travers une pyramide des besoins, plaçant les besoins physiologi­ques en bas et l'accompliss­ement de soi au sommet. Si les premiers ne sont pas assouvis, ceux qui suivent ne peuvent pas l'être. Pour que le nouveau-né puisse bien grandir et s'épanouir, voici ses besoins physiologi­ques à respecter.

Manger et boire

Quand il s'agit de boire et de se nourrir, un nourrisson n'a pas le même rythme ni les mêmes besoins qu'un adulte et il est important de les respecter.

De la naissance jusqu'à ses 5 ou 6 mois, un bébé a exclusivem­ent besoin de lait pour s'alimenter, car il en tire tous les éléments nutritifs nécessaire­s. En fonction de son âge et de la méthode d'alimentati­on choisie, il peut manger quatre à huit fois par jour. Ce n'est qu'à partir de 6 mois environ que son alimentati­on se diversifie, avec l'introducti­on d'aliments solides, et que ses repas sont plus espacés et constituen­t de plus grosses quantités. Jusqu'à ses 3 ans, il faudra veiller à ce que son alimentati­on soit adaptée à son âge, c'est-à-dire privilégie­r des repas riches en vitamine D, en lipides et en fer. Et à partir de 4 ans, votre enfant pourra commencer à manger comme les grands.

L'alimentati­on joue également un rôle important dans la relation affective de l'enfant. L'allaitemen­t ou le biberon sont des sources d'interactio­n sociale, car ces pratiques permettent d'assurer un lien privilégié entre le nourrisson et les parents.

Dormir et se reposer

Là encore, le sommeil de l'enfant n'est pas le même que celui de l'adulte. Dormir est l'activité principale d'un bébé de 0 à 3 mois, puisque celui-ci se retrouve dans les bras de Morphée entre 15 et 20 heures par jour ! Entrecoupé­s par les tétées ou les biberons, son rythme et son temps de sommeil se doivent d'être respectés. Le sommeil d'un enfant est découpé en deux phases : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. La première correspond au moment où les hormones de croissance sont sécrétées (c'est pourquoi l'on entend souvent dire que les bébés grandissen­t en dormant). Quant au sommeil paradoxal, il est caractéris­é par une période d'intense activité cérébrale, quand le système nerveux se développe. Lors de cette phase, on constate également des mouvements oculaires rapides chez l'enfant : pas de panique, il est bel et bien endormi.

À partir de 6 mois, l'enfant va réduire progressiv­ement son temps de sommeil. Il passera à trois ou quatre siestes par jour. Vers 12 mois, il en fera deux, puis une seule vers 18 mois. Vers 2 ans, son besoin de sommeil quotidien passera à 13-14 heures, puis à 12 heures entre 3 et 5 ans.

Pourtant, des études démontrent que, depuis une vingtaine d'années, la

Besoin de s’accomplir

Besoin d’estime Besoin d’appartenan­ce Besoin de sécurité Besoins physiologi­ques

durée de sommeil des enfants diminue. Des habitudes perturbées qui peuvent avoir de graves conséquenc­es sur leur santé : troubles du comporteme­nt, retard de croissance, cerveau mal développé, risque accru d’obésité… Avoir un bon sommeil veut dire dormir assez, mais également bien dormir : des réveils nocturnes trop fréquents et/ou des problèmes à l’endormisse­ment sont les signes d’un sommeil perturbé.

Éliminer

Les urines et les selles d’un bébé sont révélatric­es de sa santé et de son bien-être. Un nourrisson qui boit à sa faim fait pipi très régulièrem­ent, ses urines sont claires et quasiment inodores. Si celles-ci deviennent plus foncées, malodorant­es ou moins fréquentes, c’est tout simplement parce qu’il n’a pas beaucoup bu. Autre raison possible : Bébé a eu un coup de chaud. Il a donc éliminé les liquides par la transpirat­ion.

La fréquence des selles est variable d’un bébé à un autre, et elle dépend notamment de la méthode d’allaitemen­t choisie. Un bébé nourri au lait maternel aura tendance à faire caca après chaque tétée, tandis qu’un bébé qui boit au biberon fera moins de selles : entre une et quatre fois par jour.

Les signes qui peuvent alerter sont lorsqu’un bébé est constipé ou, au contraire, lorsque ses selles sont très fréquentes et liquides. La constipati­on peut être due à une déshydrata­tion ou un déséquilib­re alimentair­e. La diarrhée, elle, peut résulter d’un virus, de la poussée dentaire, d’une mauvaise digestion…

Être propre

L’hygiène d’un nourrisson est primordial­e pour sa santé et son confort, et cela passe par plusieurs étapes telles que le change, le bain, le nettoyage du cordon ombilical… Cependant, sa peau est fragile : il est donc nécessaire d’utiliser des produits adaptés et d’avoir les bons gestes.

Concernant le change, il est recommandé de changer la couche de Bébé dès qu’elle est mouillée ou sale pour éviter la macération ou que sa peau s’irrite. Les autres moments propices au change sont avant et après la tétée ou le biberon, mais également avant le coucher. Il est important de veiller à ce que le nourrisson soit dans la bonne position et que le parent ait la bonne méthode pour changer Bébé de la meilleure des manières. En général, c’est quand l’enfant a entre 2 et 3 ans que les parents pourront souffler et dire progressiv­ement adieu aux couches en commençant l’apprentiss­age du pot. Les pratiques d’hygiène corporelle sont un excellent moyen de passer un moment privilégié avec Bébé mais également de développer ses sens. Par exemple, le bain est, pour lui, un moment

particuliè­rement riche en découverte­s : entre l’eau, les bulles de savon, le chaud, le froid… Bébé ne sait plus où donner de la tête ! Toutefois, assurez-vous de respecter la fréquence des bains, c’est-à-dire tous les deux, trois jours pour les nourrisson­s qui ne se déplacent pas encore à quatre pattes.

Veillez également à respecter les horaires de ces rituels hygiénique­s. La routine n’est pas mortelle pour les bébés, bien au contraire : ces moments seront de véritables points de repère qui les aideront, plus tard, à avoir la notion du temps.

Se mouvoir

Le développem­ent psychomote­ur de Bébé est progressif : il tient sa tête, puis il se tient assis, rampe, avant de finir par marcher. Chaque étape l’ouvre un peu plus sur le monde extérieur et l’aide à s’approprier l’environnem­ent dans lequel il vit.

Car bouger, c’est un premier pas vers l’autonomie et la liberté : le mouvement favorisera son développem­ent musculaire et lui donnera ainsi la possibilit­é de faire ce dont il a envie. C’est un tout autre monde qu’il découvre et dans lequel il commence à prendre conscience de lui-même.

Les jeux et jouets sont un excellent moyen pour stimuler la motricité de l’enfant. Quand vous crierez « à dada ! » en faisant sauter bébé sur vos genoux, il apprendra à trouver son équilibre pour ne pas basculer. Le tapis d’éveil l’incitera à bouger et à marcher à quatre pattes pour atteindre les différents éléments suspendus. Quant au boulier, il permettra de développer sa motricité fine, c’est-à-dire les muscles de ses doigts et de ses mains. Assurez-vous donc que Bébé ne reste pas immobile : par exemple, le laisser trop longtemps dans son transat le restreint dans ses mouvements. Le temps passé devant les écrans est également à contrôler : à haute dose, ils peuvent notamment avoir un impact sur le développem­ent psychomote­ur de l’enfant.

Communique­r

Communique­r avec son enfant, c’est l’aider à se développer en le stimulant. Et cela commence plus tôt que vous ne le pensez : dès la 28e semaine de grossesse, l’enfant perçoit les sons extérieurs, dont la voix de sa maman, à laquelle il réagit. L’apprentiss­age du langage se fait progressiv­ement, et la relation parents-enfant joue un rôle primordial dans ce développem­ent. Un bébé commence son apprentiss­age en babillant, en imitant les sons produits mais également en percevant vos émotions sur les mots utilisés. C’est pourquoi il est important de lui parler et de chercher à communique­r avec lui, en utilisant des mots simples et des phrases courtes.

Mais l’échange avec Bébé passe également par les gestes et la communicat­ion non verbale. Les sourires, les gazouillis, les câlins sont autant de marques d’attention qui le feront se sentir aimé, en sécurité, et qui lui donneront envie d’y répondre et de s’ouvrir davantage aux autres. Toutefois, attention à la surstimula­tion : un bébé trop sollicité s’épuisera plus facilement. Un comble pour ce petit bout qui a besoin de beaucoup de repos !

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