Magicmaman

Parents d’ailleurs Mam’ à Zgharta

En route pour le Liban, où Marie, maman de Gaby, 4 ans, et de Rhea, 18 mois, mène tambour ba ant sa vie de mam’ superactiv­e !

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MA JOURNÉE COMMENCE À 5 HEURES

du matin, avec le premier biberon de ma fille. Mon fils ne tarde pas à se réveiller à son tour et, vers 6 heures, je leur donne à tous les deux un bon petit déjeuner. Je fais un dernier check de leurs affaires pour l’école et la garderie, et à 7 h 15, nous partons de la maison. Mon travail dans une banque commence à 8 heures, jusqu’à l’heure du goûter où je récupère les enfants. Il m’arrive souvent de passer voir mes parents à ce moment-là, ou encore d’aller au supermarch­é. En rentrant, je prends le temps de jouer avec eux, de les baigner chacun leur tour et de leur donner à manger. J’ai de la chance : Rhea s’endort facilement à 19 heures mais pour Gaby, ce n’est pas avant 20 heures, et je dois me mettre à côté de lui pour qu’il s’endorme. Mon mari rentre tard, alors après un peu de rangement et ma douche, à mon tour de me coucher, pour de bon…

AU LIBAN, BEAUCOUP DE FEMMES TRAVAILLEN­T, et si

les grands-mères et la famille sont des relais importants pour garder les enfants, il existe aussi beaucoup de crèches qui acceptent les enfants dès la naissance. Le problème est qu’elles coûtent cher, surtout au regard des salaires libanais. Pour Rhea par exemple, je paye la garderie

250 dollars et encore, les prix sont ceux de Tripoli, bien moins élevés qu’à Beyrouth. Autrement, beaucoup de mères restent au foyer faute de moyens, ou parce que leur mari le préfère. Cela vaut surtout pour les hommes peu éduqués.

J’AI BÉNÉFICIÉ D’UN CONGÉ MATERNITÉ

exceptionn­el de soixante-dix jours en vigueur dans les banques (alors que la loi n’en donne que quarante-cinq, un congé qui ne commence et n’est payé qu’à partir de l’accoucheme­nt). Quant au congé parental, d’un an, il est très rare, et dépend beaucoup du manager. Aucun père ne songerait à y prétendre, même s’ils sont très impliqués dans les grossesses. Les miennes ont été très difficiles : j’ai dû rester deux semaines à l’hôpital après la naissance de mon fils Gaby, et Rhea, née prématurée à sept mois de grossesse, y est restée aussi deux mois.

HEUREUSEME­NT, LE SUIVI DE GROSSESSE

est très rigoureux, avec une visite par mois. Après l’accoucheme­nt, l’hôpital s’applique à bien enseigner tous les rouages de l’allaitemen­t aux jeunes mamans. Et si tout se passe bien 24 heures après, maman et bébé peuvent rentrer à la maison. Beaucoup précisent à leur entourage les jours de visite, et pour fêter la naissance, on organise une petite réception avec un buffet de douceurs où l’on sert le fameux Meghleh, une délicieuse pâtisserie réservée aux grandes occasions !

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Avec ses forme un enfants, trio Marie fusionnel !
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un rituel La balade, quotidien

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