Attention aux mots blessants !
1 enfant sur 3 subit des violences psychologiques
Autant que possible, on évite de prononcer certaines phrases devant nos petits parce qu’on mesure leur pouvoir destructeur. Genre: «Si j’avais su, je n’aurais jamais eu d’enfant. » Et puis il y a ces mots qu’on lâche sans y prendre garde et dont on n’imagine pas qu’ils vont aller se planter dans leur coeur… et y rester. «Mais ce n’est pas possible d’être aussi bête ! » « Plus maladroit que toi, y’a pas. » Ou « De toute façon, tu as toujours été plus lent que ton frère. » A force d’être répétées, ces paroles peuvent avoir des conséquences néfastes sur la construction psychique de l’enfant et entraîner des troubles (stress, fragilité émotionnelle, perte de l’estime de soi, anxiété), mettent en garde deux associations de lutte contre ce qu’il est convenu d’appeler les « violences éducatives ordinaires » (VEO). Pas question de culpabiliser les parents, qui dans leur immense majorité sont aimants et bienveillants, mais plutôt de les alerter sur l’impact de certains mots blessants sur les enfants. Pour cela, ces deux associations (l’OVEO et Stop-VEO) ont décidé de lancer une grande campagne de sensibilisation – la première du genre. Leur arme ? Un film diffusé à la télévision (à découvrir sur: www.oveo.org et sur www.stopveo.org) et une série de conseils pour aider les parents parfois maladroits que nous sommes à mieux choisir leurs mots. A découvrir sans attendre !