« Il faut convaincre plutôt que contraindre »
Vous êtes contre l’obligation vaccinale. Pourquoi ?
L’obligation vaccinale à 11 vaccins n’est pas la bonne option pour contrer la défiance croissante des Français envers la vaccination. L’imposer va à l’encontre du but recherché, qui est de restaurer leur confiance. Ce n’est que de l’autoritarisme doublé d’une infantilisation et d’un certain mépris envers les parents inquiets pour la santé de leurs enfants. De plus, cela n’attisera-t-il pas davantage les thèses antivaccinales qui se répandent ? Par ailleurs, la France est quasiment le seul pays d’Europe à maintenir une obligation et, pour autant que l’on sache, la couverture vaccinale des autres pays européens n’est pas moins bonne que la nôtre. On peut s’interroger aussi sur le cadeau fait aux laboratoires pharmaceutiques.
Vous dites que la balance bénéfices/risques des vaccins est à réévaluer. Que voulez-vous dire ?
Il faudrait des données épidémiologiques qui déterminent objectivement les besoins de chaque vaccination, et que soit faite une évaluation de leur efficacité et de leur sûreté. L’information des parents et des médecins concernant les vaccins doit être améliorée tout comme le recensement des effets indésirables que chacun d’entre nous peut dénoncer à la suite d’une vaccination (ce qu’on appelle la pharmacovigilance).
Qu’avez-vous demandé à la ministre rencontrée en juillet ?
De poursuivre les études concernant l’aluminium et de lui trouver des alternatives, comme le phosphate de calcium, déjà utilisé par le passé dans certains vaccins. Pourquoi ne pas le réutiliser ? Par ailleurs, je lui ai également demandé de recenser la présence de nanoparticules métalliques dans les vaccins, en particulier le mercure, et de mettre en place un pôle d’experts indépendants sur la vaccination, sans lien avec l’industrie pharmaceutique.