Les Fibromes, répandus et mal connus
L’endométriose n’est pas la seule maladie qui gâche la vie des femmes… certains fibromes aussi. Ces «boules» de fibres musculaires bénignes et assez fréquentes concernent 20 à 40 % d’entre elles. Si nombreuses sont les femmes à en connaître le nom (84 %), 62 % se trompent en pensant que c’est grave et qu’un fibrome peut dégénérer en cancer. Ôtezvous ça de la tête! Pour près de 1 femme de 30 à 55 ans sur 10, les symptômes sont parfois très gênants: saignements abondants, douleurs, crampes. Malheureusement, il s’écoule vingt-quatre mois environ avant de mettre des mots sur ces maux : plus de dix-huit mois avant la décision de prendre rendez-vous et près de cinq mois entre la première consultation et le diagnostic. Pourquoi est-ce si long? Parce que les femmes, habituées à la douleur (des règles, etc.), se résignent, pensent qu’il ne s’agit « que » de règles abondantes, que c’est temporaire et « pas suffisamment grave ». De plus, certaines sont complexées par leur prise de poids et la taille de leur ventre due au fibrome.
Consultez en cas de doute si vous souffrez de règles douloureuses, abondantes ou irrégulières, ressentez une pesanteur dans le bas-ventre, une douleur lors des rapports sexuels, des envies fréquentes d’uriner, une constipation et même si vous avez des difficultés à tomber enceinte. Il y a une solution adaptée à votre situation, qu’elle soit médicamenteuse, chirurgicale ou qu’il s’agisse d’une embolisation des artères utérines – elle bloque l’irrigation sanguine dans une partie de l’utérus et entraîne la nécrose du fibrome.
Plus de renseignements sur www.actionfibrome.fr
1 femme de 30 à 55 ans sur 10 a un fibrome