Magicmaman

Du sport, oui, mais le bon !

-

Rien de mieux qu’une activité physique régulière pour être et rester en forme. Sauf qu’un nombre important de femmes pratiquent des sports peu respectueu­x de leur anatomie. A la clé peuvent s’ensuivre des pathologie­s pelvi-périnéales telles qu’une pesanteur pelvienne, le signe d’alerte d’une descente d’organes (vessie, utérus, rectum, voire les trois à la fois) ; une incontinen­ce urinaire à l’effort ; une urgenterie (besoin urgent et irrépressi­ble d’aller aux toilettes) ; une incontinen­ce mixte (incontinen­ce à l’effort + urgenterie). Et ce, d’autant plus que la femme a un métier à risque (assistante maternelle par exemple, qui porte beaucoup les enfants), eu un accoucheme­nt difficile, fait partie d’une famille à prédisposi­tion, est constipée de façon chronique.

ATTENTION DONC À CERTAINS SPORTS Ceux qui entraînent une hyperpress­ion abdominale et altèrent le système de suspension des organes pelviens pouvant entraîner une hypotonie périnéale (difficulté à se contracter). Trampoline, athlétisme, sports de balle (hand, volley, basket), crossfit, etc. présentent les risques les plus importants. Un peu moins néfastes pour le périnée : planche à voile, ski, tennis, aviron. Les « bons » sports : natation, marche nordique, golf, tir à l’arc, yoga, gym douce, etc.

COMMENCEZ par un bilan chez un gynéco. Enceinte, privilégie­z natation, marche ou yoga. Après la grossesse, c’est à la consultati­on postnatale qu’un bilan sera fait. Avec Isabelle Reynaud, kinésithér­apeute, sport-sf.com

1 femme sur

2 met moins de dix-sept minutes de son domicile à la maternité pour aller accoucher. Source : Insee 2012.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France