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sous votre surveillance, de laver les carottes, parsemer le gratin de gruyère râpé, casser les oeufs dans un saladier ? Un enfant qui met la main à la pâte a envie, ensuite, de faire honneur à ce qu’il a préparé.
au lieu de pratiquer le chantage
La nourriture ne se marchande pas: on mange pour assouvir un besoin physiologique. Ne l’instrumentalisez pas. Ainsi, ne privez pas votre enfant de dessert parce qu’il a été insupportable. Et les sucreries ne doivent pas venir consoler un gros chagrin. Evitez aussi de l’utiliser comme un moyen pour obtenir quelque chose. Si vous lui dites : « Je te donne ta crème dessert si tu manges tes courgettes», il pensera qu’elles ne doivent pas être géniales pour que vous lui fassiez du chantage… Vous risquez de créer un rejet de l’aliment en question !
au lieu de le laisser en tête-à-tête avec lui-même
Le contexte dans lequel sont pris les repas compte énormément. Manger, ce n’est pas seulement absorber des calories. La table familiale est aussi un lieu d’échanges et l’occasion d’enrichir les liens. Aussi, ne faites pas dîner votre enfant seul (sauf exception, bien sûr) dans la cuisine ou devant la télévision. Il est important d’être ensemble à table et de partager le même menu. Le plaisir de manger passe par là !
au lieu de me contenter de picorer ce qui me plaît
Il a été démontré que lorsqu’un adulte (a fortiori un père ou une mère) goûte un aliment avant de le proposer, huit fois sur dix l’enfant l’accepte. Dans le cas contraire, une fois sur deux seulement. Si vous ne mangez pas de légumes, il n’en mangera pas non plus.