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Vous allez reprendre le travail après votre congé maternité. Votre bébé a grandi mais ce n’est pas sans déchirement que vous voyez venir le moment où il va falloir le quitter. Pourtant, cette séparation n’a rien d’un abandon, et reprendre le travail va vous permettre de renouer avec votre vie de femme et de recommencer une vie sociale. Sachez toutefois que la loi vous autorise à demander certains aménagements de travail au retour d’un congé de maternité.
Vous souhaitez continuer à allaiter votre bébé
Pendant un an à compter du jour de la naissance de votre enfant, vous disposez d’une heure par jour, répartie en deux périodes de trente minutes, l’une le matin, l’autre l’après-midi. Sauf si votre accord d’entreprise ou votre convention collective le prévoit, ces heures ne sont pas rémunérées.
Vous voulez reprendre à temps partiel
Le code du travail vous autorise à réduire votre temps de travail d’au moins un cinquième de la durée applicable à l’établissement. Autrement dit, si votre entreprise est passée aux 35 heures, vous pouvez demander de réduire votre activité d’au moins 7 heures par semaine. Plus si vous le souhaitez. Votre durée de travail ne pourra pas être inférieure à 16 heures hebdomadaires. Vous serez payée au prorata de votre temps de présence. Vous devez informer votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins un mois avant le terme de votre congé de maternité. Le temps partiel est fixé pour un an, renouvelable deux fois. Sauf accord de votre employeur, vous ne pourrez pas changer la durée du travail initialement choisie. Vous ne pourrez pas exercer d’autre activité salariée pendant votre temps libéré excepté… Assistante maternelle !
Vous avez envie de changer de carrière
Vous pouvez bénéficier d’un bilan de compétences et/ou d’une formation. Et ce, même si vous reprenez le travail à temps partiel. Ils seront financés entièrement par l’entreprise. Votre salaire sera maintenu au prorata de votre présence. Un bilan de compétences, quèsaco ? Il ne s’agit pas d’un test d’aptitude mais d’un travail de fond qui va se dérouler en trois phases sur cinq à six semaines. Aux 20 heures d’entretien avec des spécialistes vont s’ajouter au moins 40 heures de travaux personnels (établissement d’une liste des responsabilités exercées, revue détaillée de vos activités, etc.).
Premier temps : l’accueil. Il s’agit de définir, d’analyser la nature de vos envies et besoins. Mais aussi de vous informer des conditions de déroulement du bilan de compétences, ainsi que des méthodes et techniques mises en oeuvre.
Deuxième temps : l’investigation. Entretiens, tests et questionnaires vont permettre d’identifier vos motivations, aptitudes, compétences, personnelles et professionnelles. Et de déterminer vos possibilités/projets d’évolution et/ ou de réorientation professionnelle.
Troisième temps : la synthèse. Elaboration et recensement des facteurs susceptibles de favoriser la réalisation de votre projet professionnel/de formation. Etablissement d’une stratégie de mise en oeuvre des principales étapes. A l’issue du bilan, un document écrit vous est remis. Rassurez-vous : il reste confidentiel.