Ces produits à piquer (ou non) à Bébé
Par souci d’économie, de place ou encore de sécurité, l’idée peut-être tentante. /ais les indispensables de nos tout-petits peuvent-ils vraiment se substituer auZ nÑtres ?
Une dizaine de produits constitue le vanity d’un tout-petit. Formulés pour répondre aux besoins spécifiques de sa peau fragile, ils sont soumis à une réglementation stricte (bien plus que celle des produits de « grands ») limitant et interdisant de nombreux ingrédients. A l’heure où l’envie de consommer moins et mieux séduit de plus en plus d’esprits, piocher dans la trousse de toilette de son bambin paraît donc une bonne idée. « Si vous n’avez pas de problème de peau pourquoi pas. Mais d’un point de vue dermatologique, on a chacun des particularités, ce n’est donc pas pour rien qu’il y a des produits adaptés à l’âge, au sexe et répondant à des besoins précis », tient à préciser le Dr Schneider. Une utilisation partagée doit donc faire figure d’exception, le temps d’un week-end par exemple, et toujours dans le sens bébé/parent. Pas question en effet d’utiliser un produit classique sur un bout de chou, dont la peau immature est perméable et sujette à réactions. Quant à la peau des adultes, elle aussi peut cacher un problème pouvant être révélé par l’utilisation d’un produit bébé, bien que ce dernier soit conçu avec le plus de précautions possibles. Cependant, l’idée de faire des économies en réduisant les achats n’est pas impossible. Certaines références étiquetées bébé possèdent la même composition que leur équivalent de la gamme adulte (pour un prix au litre variable), comme nous l’ont confirmé plusieurs laboratoires. La différence réside alors dans le cahier des charges et les tests, réalisés sous contrôle dermo-pédiatrique pour celles des petits.