LES SIGNES À REPÉRER
L’été dernier, suite à l’hospitalisation de son fils de 3 ans, une maman alertait les internautes sur les risques de noyade sèche. Elle appelait ainsi à la vigilance tous les parents en postant une photo déchirante de son enfant. D’après l’OMS (Organisation mondiale pour la santé), la noyade se définit comme une insuffisance respiratoire due à une immersion ou submersion dans du liquide. Elle survient lorsque de l’eau pénètre dans les poumons et que la respiration devient impossible. Le manque d’oxygène provoque alors un arrêt cardiaque, puis la mort. Une infime quantité d’eau (comme celle avalée quand on boit la tasse) peut suffire pour inonder nos poumons en quelques secondes.
On parle dans ces cas de « noyade sèche », « noyade à retardement » ou « noyade secondaire ». Et c’est malheureusement chez les enfants que ce type d’accident est le plus courant. Attention cependant. Boire la tasse arrive fréquemment et ne conduit pas toujours à une catastrophe, fort heureusement. En toussant un peu, on arrive en général à expulser l’eau. Les noyades sèches peuvent ainsi plutôt intervenir suite à une noyade évitée, à laquelle personne n’a fait attention, après avoir bu la tasse par exemple.
Dans l’éventualité d’une noyade sèche, certains symptômes doivent vous alerter. Si votre enfant présente des difficultés à respirer, une fatigue extrême après un passage dans l’eau, si son teint devient plus grisâtre, qu’il tousse, qu’il change de comportement (un peu plus maussade, râleur) ou si des bulles sortent de sa bouche… cela peut être inquiétant. Restez donc attentifs, jusqu’à quelques heures après le passage dans l’eau. Tous ces symptômes sont en effet le résultat d’un manque d’oxygène au cerveau, et peuvent entraîner un oedème pulmonaire. Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter un médecin en urgence : prise à temps, une victime de noyade sèche peut être sauvée.