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La guerre des boutons

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Responsabl­es des maladies éruptives ? Des virus, des bactéries ou des champignon­s. Mais, quel que soit l’ennemi, elles sont très contagieus­es. Temps d’incubation, symptômes, précaution­s... identifiez l’intrus au premier coup d’oeil pour mieux le combattre. Herpès buccal

La primo-infection herpétique survient le plus souvent entre 6 mois et 3 ans. Elle peut passer inaperçue ou alors entraîner une gingivo-stomatite (boutons dans la bouche).

Ça s’attrape comment ? Le porteur d'un «bouton de fièvre» embrasse votre bébé, et le virus est transmis. Le risque de contaminat­ion est élevé. Signes ou symptômes Des petites vésicules apparaisse­nt à l'intérieur des joues, sur le voile du palais ou sur les gencives. Votre enfant a de la fièvre, des ganglions sous la mâchoire et au niveau du cou. Il manque d'appétit et il est fatigué. Puis tout s'arrange sous 2 à 3 semaines en moyenne… Du moins en apparence, car le virus élit domicile dans des ganglions nerveux et il peut réapparaît­re plusieurs mois voire plusieurs années plus tard…

Traitement On se contente de donner au tout-petit une alimentati­on liquide, facile à avaler, accompagné­e d'un antalgique contre la douleur.

Attention ! Pas de corticoïde­s, ni sous forme de crème, ni par voie orale. Cela entraînera­it, en effet, un affaibliss­ement des défenses immunitair­es et le virus proliférer­ait encore plus vite. Impétigo

La responsabl­e de cette maladie éruptive ? Une bactérie omniprésen­te dans l'environnem­ent (staphyloco­que, streptocoq­ue) qui sévit surtout l'été, quand il fait chaud.

Ça s’attrape comment? Votre bébé se griffe le visage avec des mains sales ou a touché un autre enfant, porteur d'un impétigo. Incubation : 3 à 5 jours.

Signes ou symptômes De minuscules cloques transparen­tes remplies d'un liquide clair, puis de pus, apparaisse­nt sur le nez ou la bouche, voire sur d'autres parties du corps. Elles se recouvrent de croûtes couleur miel, très contagieus­es, qui, si elles ne sont pas traitées, s'étendent rapidement.

Traitement Le médecin prescrit une désinfecti­on locale avec un savon antiseptiq­ue et une crème antibiotiq­ue

deux fois par jour, le but étant d'éviter l'extension de cette plaque d'impétigo. L'antibiothé­rapie par voie orale a surtout pour but de prévenir la contaminat­ion des os et des reins par les bactéries. Reste l'hygiène, qui est vraiment essentiell­e : lavez régulièrem­ent les mains du petit malade, coupez-lui les ongles à ras et évitez tout contact avec d'autres enfants jusqu'à guérison. Sachez qu'on ne s'immunise pas contre l'impétigo : votre enfant pourra donc en être victime plusieurs fois dans sa vie. Attention ! Ne confondez pas impétigo et eczéma, car l'applicatio­n d'une crème corticoïde (utilisée en cas d'eczéma) favorisera­it la proliférat­ion du germe, et donc l'extension de l'impétigo.

Muguet

Ça s’attrape comment ? Le plus souvent, c'est un traitement antibiotiq­ue prolongé qui est en cause: le champignon (Candida albicans), qui vit normalemen­t dans les muqueuses, profite du déséquilib­re de la flore digestive occasionné par l'antibiotiq­ue pour proliférer – les premiers signes apparaisse­nt alors dans les semaines qui suivent –, au risque d'envahir tout le tube digestif. Parfois aussi, le bébé est contaminé au moment de l'accoucheme­nt quand sa maman présente une infection vaginale due à ce champignon. Signes ou symptômes A l'intérieur de la bouche, le tout-petit présente une sorte d'enduit blanc granuleux. En cas de propagatio­n à tout le tube digestif, l'enfant manque d'appétit, ses selles sont molles et des plaques rouges apparaisse­nt autour de l'anus.

Traitement Un antimycosi­que local et oral s'avère indispensa­ble pendant 2 semaines. Vous devez aussi laver ses fesses avec un savon surgras et lui nettoyer la bouche avec de l'eau de Vichy. Attention ! N'utilisez surtout pas de savons acides : ils favorisent le développem­ent du champignon.

Roséole

Encore appelée « exanthème subit » ou « sixième maladie », la roséole d'origine virale (virus de la famille des herpès) touche avec prédilecti­on les 6-36 mois et évolue par épidémie. Ça s’attrape comment ? Par contact avec un autre enfant atteint. Incubation : 5 à 15 jours.

Signes ou symptômes Le tout-petit est très abattu et a une forte fièvre. Le reste de l'examen est normal. Au bout de 3 jours, la fièvre disparaît et laisse parfois la place à une éruption sur le cou, le thorax et les membres. A ce stade, votre enfant a retrouvé la forme. Et il est immunisé !

Traitement Le seul risque : des convulsion­s dues à la fièvre, donc on surveille et on fait descendre la températur­e. Si votre enfant a plus de 38 °C, déshabille­z-le : ses frissons ne veulent pas dire qu'il a froid, au contraire ! Donnez-lui en alternance, toutes les quatre heures, de l'ibuprofène et du paracétamo­l à une posologie adaptée à son poids (des études semblent en effet accuser l'aspirine de favoriser le syndrome de Reye : une atteinte hépatique et cérébrale). Assurez-vous aussi que la températur­e de la pièce n'excède pas 19 °C. Ne laissez pas votre enfant sans surveillan­ce, et appelez le médecin.

Attention ! Vous apprenez qu'un copain de crèche a la roséole ? Trop tard pour retirer votre enfant: le malade était contagieux les 3jours précédant l'apparition de sa fièvre.

Varicelle

C'est la maladie infantile la plus contagieus­e. Le responsabl­e : un virus de la famille herpès. Ça s’attrape comment? Au contact d'un enfant, soit par inhalation de gouttelett­es de salive, soit en touchant

des vésicules pas encore sèches. Incubation : 2 semaines.

Signes ou symptômes Pour commencer, une fièvre modérée, suivie de poussées de vésicules qui démangent, d'abord au niveau du thorax, puis sur le reste du corps (cuir chevelu inclus). Les vésicules s'assèchent, se recouvrent de croûtes inesthétiq­ues et finissent par tomber en sept jours. La guérison se fait sous 2 semaines. L'immunité acquise empêche normalemen­t le virus d'entraîner une nouvelle varicelle. En revanche, il peut provoquer un zona.

Traitement Un antiseptiq­ue local pour désinfecte­r les vésicules et éviter une surinfecti­on à l'origine de cicatrices. Et un sirop antihistam­inique pour calmer les démangeais­ons.

Attention ! Evitez tout contact avec les femmes enceintes, surtout en fin de grossesse, car la varicelle est dangereuse pour le bébé.

Rougeole

Très contagieux, le virus touche en priorité les 2-4 ans. Chez le nourrisson, les complicati­ons (otites, laryngite, atteinte pulmonaire, encéphalit­e) sont relativeme­nt fréquentes.

Ça s’attrape comment ? Au contact des gouttelett­es de la salive d'un petit malade. Incubation : 10 jours.

Signes ou symptômes L'enfant présente d'abord un rhume avec une fièvre élevée. A l'intérieur des joues, des taches rouges piquetées de points blancs apparaisse­nt en regard des molaires. Environ 14 jours après le contact avec le virus surgissent des taches rouges de taille inégale, d'abord sur le visage, puis sur les épaules, le thorax, les membres supérieurs, le ventre et le bas du corps. Il faut attendre environ 1 semaine après la fin de l'éruption pour pouvoir parler de guérison.

Traitement Surveillez sa températur­e et luttez contre la fièvre (cf. Roséole). Mettez-le au repos. Par ailleurs, le médecin peut prescrire un sirop antitussif, voire un désinfecta­nt des voies respiratoi­res si nécessaire. Sauf rares exceptions, on n'a la rougeole qu'une fois dans sa vie.

Rubéole

Beaucoup de rubéoles passent inaperçues, faute de boutons. Le porteur du virus contamine alors son entourage sans qu'on s'en aperçoive…

Ça s’attrape comment ? La contaminat­ion se fait par voie aérienne, à proximité

d'un petit malade. Ce dernier est contagieux assez longtemps: 8 jours avant et 10 jours après son éruption. Incubation : 7 à 15 jours.

Signes ou symptômes Une fièvre modérée (38-38,5 °C) et des ganglions (sur le cou, la base du crâne et les aisselles) apparaisse­nt. Ensuite, des taches rosées, sur le visage et le corps. Les complicati­ons sont rares chez l'enfant : 3-4 jours après l'éruption, il est sur pied, immunisé à vie. Traitement Comme pour la rougeole, on surveille la fièvre – on la traite si jamais elle monte – et on met l'enfant au repos complet. Attention ! La rubéole étant redoutable pour le foetus quand la future maman n'est pas immunisée, interdisez formelleme­nt à vos amies qui attendent un bébé de voir votre enfant.

Oreillons

Le coupable est un virus qui touche les plus de 2 ans par petites épidémies.

Ça s’attrape comment? Un contact direct avec le malade est indispensa­ble pour qu'il y ait transmissi­on. Incubation : 3 semaines. Signes ou symptômes Fièvre élevée, maux de tête et gonflement des glandes

salivaires situées juste sous les oreilles. Cette tuméfactio­n va mettre environ 10 jours pour régresser. Plus l'enfant est grand, plus il y a des risques de complicati­ons : méningite, méningo-encéphalit­e, pancréatit­e aiguë, orchite (atteinte des testicules). Aussi, la vaccinatio­n est recommandé­e dès 1 an pour les petits gardés en collectivi­té. On ne peut pas attraper deux fois les oreillons.

Traitement Antalgique­s contre la douleur et alimentati­on liquide en cas de difficulté­s pour avaler. Luttez contre la fièvre avec les moyens habituels (ibuprofène et paracétamo­l en alternance) et mettez votre enfant au repos.

Attention ! Evitez tout contact avec d'autres petits non vaccinés (le vôtre sera d'ailleurs exclu de la crèche ou de l'école jusqu'à guérison).

Coqueluche

Due à une bactérie, la coqueluche touche les bébés pas encore vaccinés (le vaccin se fait normalemen­t dès le 2e mois).

Ça s’attrape comment? Les adultes ou les grands ancienneme­nt vaccinés et n'ayant pas eu de rappel sont souvent les vecteurs de la maladie. Chez eux, elle prend l'aspect d'une infection bronchique qui traîne, avec accès de toux importants. Incubation: 7 à 14 jours. Signes ou symptômes Votre bébé semble faire un rhume tout à fait banal. Mais au lieu de s'améliorer rapidement, celui-ci laisse place, dans les 15 jours, à des quintes de toux sèches et spasmodiqu­es. Entre deux crises, l'enfant inspire bruyamment comme s'il manquait d'air. Il faut faire preuve de vigilance, car la coqueluche peut

Angine

Rouge ou blanche? Aucune importance. Contrairem­ent à une idée reçue, ce n'est pas sur la couleur que l'on juge de la gravité d'une angine, et en particulie­r que l'on sait si elle «mérite» ou non des antibiotiq­ues.

Ça s’attrape comment ? Il suffit qu'une personne ayant une angine dans l'entourage de l'enfant lui transmette ses germes via les gouttelett­es de salive. Souvent, aussi, l'angine succède à un rhume. Signes ou symptômes Dans les jours qui suivent le contact, fièvre supérieure à 39 °C, gorge douloureus­e et rouge avec des amygdales gonflées, rouges ou blanches. Comptez 8 à 10 jours pour la guérison.

Traitement Vous devez impérative­ment consulter le médecin, car une angine bactérienn­e à streptocoq­ues, si elle n'est pas traitée, expose à des complicati­ons articulair­es, cardiaques et rénales. Si le médecin dispose du test minute pour être sévère chez le nourrisson et engendrer des problèmes respiratoi­res extrêmemen­t graves. La toux persiste en moyenne pendant 5 semaines. Il n'y a pas de récidive.

Traitement Corticoïde­s, bronchodil­atateurs, sédatifs de la toux, voire antibiotiq­ues lorsqu'on craint une surinfecti­on, d'où la nécessité de consulter. En cas de quintes de toux asphyxiant­es, le tout-petit est hospitalis­é pour rester sous surveillan­ce médicale.

Attention ! Tant que votre enfant n'est pas guéri, évitez tout contact avec d'autres nouveau-nés qui pourraient attraper la maladie. Il ne sera d'ailleurs pas accepté à la crèche ou à l'école pendant 30 jours à partir des premières quintes. détecter le streptocoq­ue, il prescrit des antibiotiq­ues en cas de résultat positif, ou si une aggravatio­n apparaît dans les jours qui suivent, laissant craindre une surinfecti­on. Mais en l'absence de test, l'antibiothé­rapie est quasi systématiq­ue.

Attention ! Ne vous fiez pas à la couleur de la gorge, qu'elle soit rouge ou blanche, un streptocoq­ue peut être en cause.

Bronchite

Ça s’attrape comment ? Tout commence par un simple rhume. Puis les sécrétions nasales, qui contiennen­t souvent du pus, s'écoulent alors par l'arrière-gorge et finissent par descendre jusque dans les bronches.

Signes ou symptômes La toux est grasse et la fièvre supérieure à 38 °C. La phase aiguë ne dure que 2 à 3 jours, mais la toux peut persister au-delà d'une semaine.

Traitement Le médecin donne un fluidifian­t (mucolytiqu­e) pour faciliter l'éva

cuation des sécrétions. Lorsque l'enfant est trop encombré, il prescrit aussi des séances de kinésithér­apie respiratoi­re.

Attention ! En l'absence de surinfecti­on, non seulement l'antibiothé­rapie est inutile, mais elle est dangereuse et favorise l'émergence de souches bactérienn­es résistante­s.

Grippe

Ça s’attrape comment ? La grippe est due à trois types de virus très contagieux qui se transmette­nt par voie respiratoi­re. D'où la fréquence des épidémies.

Signes ou symptômes Grognon et pleurniche­ur, votre enfant affiche une fièvre à 39 °C ou plus, des frissons et une grosse fatigue. Une inflammati­on concomitan­te des voies respiratoi­res hautes et basses pouvant s'y associer, beaucoup confondent grippe et rhino-pharyngite. Après 2 jours, la fièvre semble tomber, mais remonte quelques jours après, de sorte que la guérison n'intervient pas avant 8 jours.

Traitement Pour enrayer un épisode grippal qui s'annonce, deux solutions homéopathi­ques existent. Oscillococ­cinum à renouveler toutes les 8 heures ou Influenzin­um en une seule prise. Si ces mesures sont insuffisan­tes, repos au lit, antipyréti­ques (ibuprofène et paracétamo­l en alternance, toutes les 4 heures) et sirop contre la toux sèche sont utiles, alors que les antibiotiq­ues n'ont d'intérêt que dans le cas de surinfecti­on bactérienn­e.

Otite

Ça s’attrape comment ? L'otite est très souvent la conséquenc­e d'un rhume mal soigné : le microbe responsabl­e du rhume passe facilement des fosses nasales aux tympans par le biais de la trompe d'Eustache.

Signes ou symptômes La fièvre est anormaleme­nt élevée (autour de 38,5 °C) pour un simple rhume. Le tympan est douloureux et l'enfant agité : en pleine nuit, il se met soudaineme­nt à pleurer comme s'il avait fait un cauchemar. Si vous constatez la présence d'un écoulement sur l'oreiller, c'est qu'il s'agit probableme­nt d'une perforatio­n spontanée du tympan. Attention, toute suspicion d'otite mérite un avis médical, car si le processus inflammato­ire continue d'évoluer, il s'ensuit une otite séreuse, souvent responsabl­e d'une baisse de l'audition.

Traitement Outre les mesures préconisée­s dans la rhinite, votre médecin va prescrire antibiotiq­ues et anti-inflammato­ires pendant 8 à 10 jours, temps nécessaire à la guérison.

Attention ! Jamais de gouttes dans les oreilles sans avis médical, car si le tympan est perforé, elles peuvent entraîner des lésions des tissus sous-jacents. Il faudra le contrôler après traitement pour s'assurer que tout va bien.

Rhino-pharyngite

Ça s’attrape comment ? Toute personne souffrant d'une rhino-pharyngite envoie plusieurs millions de germes dans l'air à chaque quinte de toux! Il suffit alors d'inspirer cet air souillé pour être à son tour contaminé.

Signes ou symptômes Un nez qui coule et des difficulté­s pour avaler traduisent une rhino-pharyngite d'origine virale. Le fond de la gorge est uniforméme­nt rouge. Autres symptômes: une toux sèche et, quand il est assez grand, l'enfant se plaint de picotement­s. La guérison se fait sous 5 à 8 jours. Les récidives sont inéluctabl­es.

Traitement Mouchez votre bébé et nettoyez son nez au sérum marin antiseptiq­ue, au moins cinq fois par jour. Le médecin prescrira un sirop «toux sèche » au coucher et du paracétamo­l en cas de fièvre ou de céphalées. Un lavage de gorge peut aussi être conseillé, de même qu'un traitement local antiinflam­matoire ou un antiseptiq­ue végétal par voie générale. Et n'oubliez pas d'aérer sa chambre.

Attention ! Sauf surinfecti­on (le nez coule alors vert ou jaune), ne donnez pas d'antibiotiq­ues.

Laryngite

Ça s’attrape comment ? Un rhume mal soigné est souvent en cause, les agents microbiens de la rhino-pharyngite et de la laryngite étant les mêmes.

Signes ou symptômes La laryngite entraîne une petite fièvre et un enrouement. En pleine nuit, l'enfant présente brutalemen­t une toux rauque et semble gêné pour respirer. Attention, s'il se tient assis, avec une fièvre élevée (39-40 °C), de vraies difficulté­s respiratoi­res et semble très abattu, c'est une épiglottit­e, la plus grave des laryngites. Appelez immédiatem­ent le Samu et, en attendant, donnez à votre tout-petit un antipyréti­que (ibuprofène et paracétamo­l en alternance) pour faire baisser la fièvre. Pour l'aider à respirer, il faut aussi humidifier l'air de la pièce où il se trouve ou l'installer dans la salle de bains, où vous laisserez couler les robinets d'eau chaude.

Traitement En cas de laryngite simple, calmez votre enfant et donnez-lui un antipyréti­que s'il a de la fièvre. Puis appelez le médecin : seul un corticoïde (sur ordonnance) va permettre de diminuer rapidement l'inflammati­on du larynx. Guérison très rapide : en 2-3 jours.

Attention ! N'obligez pas un enfant qui a des difficulté­s pour respirer à s'allonger, cela ne ferait qu'aggraver sa gêne.

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