Maison Côté Ouest

SOUS L’OEIL D’IRVING PENN

PORTRAITS DE MODE, DE STARS, NATURES MORTES ET CIGARETTES ÉCRASÉES… LE GRAND PALAIS CONSACRE UNE RÉTROSPECT­IVE AU GRAND PHOTOGRAPH­E AMÉRICAIN.

- PAR Pascale Benhaïem- Komlos

Né en 1917 aux États-Unis – et mort en 2009 –, Irving Penn aurait eu 100 ans cette année ! Un centenaire qui va être célébré par une exposition organisée, jusqu’au 29 janvier 2018, par le Metropolit­an Museum of Art de New York et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, en collaborat­ion avec la Fondation Irving Penn. Retraçant soixante-dix ans de carrière, l’exposition présente ainsi plus de 235 tirages du photograph­e emblématiq­ue de Vogue,

« fasciné depuis toujours par l’appareil photo », ainsi qu’une sélection de ses dessins et peintures : mode, natures mortes, portraits, nus, cigarettes et même débris... Tous ses thèmes de prédilecti­on sont mis à l’honneur, permettant de découvrir la vision singulière de ce photograph­e. Formé aux Beaux-arts, il a marqué son époque par des photos empreintes d’une élégante simplicité et d’un vrai goût pour le minimalism­e. Suivant un parcours chronologi­que et thématique, l’exposition s’ouvre sur des scènes de rue à New York et des images du sud des États-Unis, du Mexique, de l’Europe puis sur les premières natures mortes en couleur photograph­iées pour

Vogue à partir de 1943. Après la guerre, finies les scènes de rue ! Ses photos seront toutes prises en studio avec plusieurs séries de portraits au scalpel qui feront sa renommée : écrivains, couturiers, personnali­tés du monde de la culture. Il immortalis­e ainsi de grands noms comme Charles James, Salvador Dali, Spencer Tracy ou encore Alfred Hitchcock. Il s’imposera par la suite comme l’un des maîtres du portrait de mode avant de photograph­ier le Tout-Paris avec des portraits de Picasso, Jean Cocteau, Marlene Dietrich, ou encore Colette qui rappellent les tableaux de Goya ou de Toulouse-Lautrec qu’il avait étudiés aux Beaux-arts. S’ensuivent des photos de nus puis des portraits réalisés dans le Pacifique et en Afrique dans le studio itinérant qu’il emportait partout avec lui, avant de présenter une vingtaine de photos de détritus, notamment avec sa série des mégots de cigarettes datée de 1972. Parce que, pour lui, « une cigarette écrasée indique le caractère, elle révèle la nervosité. Son choix en dit long sur le goût d’une personne » .

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 ??  ?? 1. Black and White Fashion with Handbag (Jean Patchett), New York, 1950. 2. Glove and Shoe, New York, 1947. 3. Marlene Dietrich, New York, 1948.
1. Black and White Fashion with Handbag (Jean Patchett), New York, 1950. 2. Glove and Shoe, New York, 1947. 3. Marlene Dietrich, New York, 1948.
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