NOUVEAU CADRE

C’EST SA TROISIÈME ADRESSE AU COEUR DE L’ÉLÉGANTE CITÉ DU PERCHE, LA PREMIÈRE IMAGINÉE SEULE ET QUI LUI RESSEMBLE. DANS LES QUATRE PIÈCES D’UN CAFÉ RÉNOVÉ, VALÉRIE SMILENKO PROPOSE UN CHOIX ÉCLECTIQUE D’OBJETS, DE MOBILIER ET DES CADRES ANCIENS QU’ELLE AD

Entre un père publicitaire collectionneur et la boutique d’antiquités maternelle, la Parisienne Valérie Smilenko déjà affine son regard. Directrice artistique à l’agence de publicité CLM BBDO, elle passe son permis uniquement pour pouvoir chiner, sa vraie passion! En tandem avec un brocanteur professionnel, Valérie ouvre une première boutique, Les après-midi, sur l’avenue Trudaine ainsi qu’un stand aux Puces. Puis c’est la découverte du Perche, où, en 1992, elle achète une maison qu’elle viendra bientôt habiter à plein temps. Elle y tient, avec son compagnon, un stand sur la Nationale 23 (groupement de brocanteurs). En 2011, le duo a un coup de coeur pour Bellême et y crée un premier lieu baptisé MMXI, rue Boucicaut, avant d’acheter dans la rue Ville Close, emblématique du bourg médiéval. Valérie y réalise aussi des encadrements pour les dessins de la boutique paternelle dans le VIe arrondissement de Paris. Aujourd’hui, si elle a gardé le nom d’origine de ces deux lieux, l’antiquaire s’autorise des choix plus personnels. Dans deux pièces au rez-de-chaussée et deux à l’étage aux pierres apparentes, parquets et poutres d’origine, murs clairs, cheminée au feu accueillant, tout ici respire une douceur simple qui met en valeur sa chine de connaisseuse du XIXe aux années 1960 : longue table d’une fabrique de cigarettes, ensemble de jardin en rotin, enfilade de bambou, tapis kilim, billot de sabotier, bâtons de procession de confréries de vignerons, boule disco, suspensions globes, bancs de bistrot, meuble de métier en chêne, planches d’herbier... Seule concession à la modernité, les abat-jour de sa soeur, Charlotte Lecarpentier, à laquelle on peut commander des pièces sur mesure via la boutique. Valérie Smilenko ne patine rien, elle aime les matières brutes à l’authenticité assumée. Et, à son atelier lumineux perché sous les toits, elle encadre vos gravures, dessins, souvenirs d’un des cadres anciens dont regorge sa boutique.

Y passer souvent s’impose.

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Un nouvel écrin bellêmois pour les trésors de l’antiquaire Valérie Smilenko.

1. 2. 4. 3. 5. 1. Ensemble de cadres Forêt Noire en écorces de pommes de pin, Montparnasse en bois sculpté et Néogothiques ; table de pensionnat en sapin, globes LITA 1970, palette de peintre et herbier fin 2. Étais de maçon transformés en sellettes, table de magasin à plateau en chêne. 3. Abat-jour réalisés par Charlotte Lecarpentier (Atelier Tryphon, à Paris). 4. Tapis et pouf kilim, sur la cheminée un cadre en carton 1900. 5. Vase en céramique 1980 réalisé au Centre La Borne, lampe 1970, cadres chinés.