OASIS CACHÉE
Au coeur d’avignon, La Divine Comédie réserve à ses hôtes une expérience épicurienne.
Secret d’initié au coeur d’avignon, La Divine Comédie réserve à ses hôtes une expérience empreinte d’un véritable épicurisme à la française. Une adresse privilégiée que l’on se transmet en toute confidentialité…
Sous la silhouette du palais des Papes, le portail monumental semble monter la garde au seuil d’un monde inconnu. De fait, lorsque l’on pousse le vantail, on quitte l’ambiance urbaine de ce vieux quartier avignonnais pour plonger dans un autre univers, où la nature a repris ses droits. Mille nuances de vert composent des tonnelles ombreuses aux platanes géants, un véritable tableau impressionniste. C’est ce parc exceptionnel, le plus grand jardin privé d’avignon, dit-on, qui le premier a séduit Gilles Jauffret et Amaury de Villoutreys, Parisiens partis à la recherche d’une maison dans le Sud. Bâtie sur l’emplacement d’une livrée cardinalice, la maison, longtemps transformée en centre linguistique, attendait qu’on lui rende justice. Forts de leur expertise dans le patrimoine et la décoration, les deux amis s’attaquent au chantier. L’édifice est libéré, aéré, largement ouvert sur le jardin. La cage d’escalier est coiffée d’une vaste verrière, des fenêtres sont percées dans les murs intérieurs, multipliant les perspectives et les jeux d’optique. Toutes les pièces sont redistribuées, cinq suites flanquées de leur salle de bain sont installées aux étages. Objectif : donner l’illusion que la future maison d’hôtes est une authentique demeure de famille. Gilles convoque le génie de la comédie, jamais très loin à Avignon, pour insuffler aux lieux une fantaisie un brin théâtrale, très XVIIIE siècle : passages dérobés, oculus indiscrets, décors inattendus suscitent partout la surprise. Un bestiaire fantastique prend possession des lieux : un éléphanteau grandeur nature s’invite dans le salon, des singes jouent au chevet d’un grand lit et, échappées d’un décor de cinéma, des consoles à pattes de monstre accueillent le visiteur à chaque étage. Enfin, passionnément collectionneurs, les propriétaires peuplent les pièces de leurs trouvailles érudites : deux cents tableaux régionalistes ornent la cage d’escalier, des séries de peintures vénitiennes ou napolitaines diffusent une piquante invitation au voyage… La maison tout entière prend l’allure d’un grand cabinet de curiosités, éclectique et mystérieux. Parallèlement, le jardin est l’objet d’un long chantier. Gilles et Amaury l’imaginent comme un vaste appartement végétal, où les pièces sont distribuées pour préserver l’intimité : une gloriette pour la lecture, un espace natation autour d’un bassin allongé, un Spa logé dans une folie… Plus d’une centaine d’espèces végétales sont repiquées, palmiers, micocouliers, roseaux emmêlant leurs frondaisons pour accueillir toutes sortes d’oiseaux. La Divine Comédie vit désormais sa propre vie, offrant à ses hôtes un camp de base privilégié pour découvrir les secrets d’avignon et de la Provence alentour. En plein coeur de la ville, et pourtant totalement ailleurs…