UZÈS ET LES CHEMINS DE TRAVERSE
Une balade au grand air et l’occasion de partir à la rencontre d’artisans inspirés, de maisons authentiques, de saveurs locales.
CET ÉTÉ AURA FORCÉMENT UNE COULEUR PARTICULIÈRE, CELLE DE LA FRANCE ET DE SES PAYSAGES AUSSI DIVERS QUE GÉNÉREUX. L’APPEL DU VERT EST AU COEUR DE NOS ENVIES DE CAMPAGNE. UZÈS ET SA RÉGION COCHENT TOUTES LES CASES D’UNE BALADE AU GRAND AIR. LA « BELLE DE PIERRE », COMME ON L’APPELLE, EST UNE CITÉ DUCALE DONT LA VERTICALITÉ MINÉRALE IMPRESSIONNE. ON LA SURNOMME AUSSI « LE JOYAU DANS LA GARRIGUE », HALTE DEPUIS LAQUELLE RAYONNE UN TERRITOIRE À LA BEAUTÉ SAUVAGE, UN PAYS PEUPLÉ DE VALLÉES VERDOYANTES, DE GORGES À L’EAU VIVE, DE VILLAGES À HISTOIRES… AU PIED DES CÉVENNES ET AUX PORTES DE LA PROVENCE, LE PAYS D’UZÈS EST UNE AVENTURE À LA RENCONTRE D’ARTISANS INSPIRÉS, DE MAISONS AUTHENTIQUES, DE SAVEURS LOCALES ET DE BALADES OXYGÉNANTES AU SEIN D’UN VÉRITABLE POUMON VERT.
Randonner sur les pentes escarpées des Cévennes, parcourir à cheval la Camargue, prendre un bain en Méditerranée… Le Gard conjugue sommets tourmentés, hauts plateaux, forêts de châtaigniers, collines aux mille essences, rivières intrépides, grottes et plages de sable fin. Le tout sillonné de sentiers ponctués d’un riche patrimoine bâti. Trois sites y sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’unesco : le pont du Gard, l’abbatiale de Saint-gilles sur les chemins de Saint-jacquesde-compostelle, les Causses et Cévennes pour leurs paysages d’exception de l’agropastoralisme. Le département recèle aussi cités historiques, telle Aigues-mortes, et villages de caractère classés «Plus beaux villages de France», tels Lussan ou Montclus. Plus au centre, les Garrigues sont un concentré de Méditerranée, de vert et d’ocre. Une alternance de vallées, de coteaux et de pierres sèches. C’est dans ces plaines que les torrents et rivières des pentes montagneuses se rejoignent pour filer vers des gorges sculptées par des millénaires de ruissellements, les gorges du Gardon. La civilisation romaine y a laissé ses vestiges, l’emblématique pont du Gard, ancien aqueduc de Nîmes. Le Moyen Âge a aussi laissé sa trace, comme à Uzès, devenu premier duché de France à la Renaissance. Une balade dans la cité ducale commence par une immersion dans ses rues piétonnes aux trésors d’architecture réhabilités. La cathédrale Saint-theodorit, le jardin médiéval aux 400 plantes médicinales, la tour Fenestrelle et ses faux airs de tour de Pise, la place aux Herbes dont les arcades et terrasses sont l’épicentre de la ville. C’est là que se tient, les mercredi et samedi, la plus belle illustration de la richesse de ce territoire, le marché d’uzès. Un artisanat hérité de son histoire – terres cuites, travail du bois, de l’osier, du roseau ou du textile – qui perpétue traditions rurales et populaires. Un terroir généreux qui aligne sur les étals pélardons, picholines et huiles AOP, châtaignes et miel des Cévennes, riz de Camargue, mais aussi vins du duché-d’uzès, costières-de-nîmes, crus de lirac ou tavel, truffe noire. Aux pieds de la ville, la fraîcheur des cours d’eau ombragés de la vallée de l’eure, les collines de l’uzège à parcourir à pied ou à vélo seront, cet été, l’alternative aux festivités habituelles, pour la plupart malheureusement annulées.