Nouveaux galeristes
ILS N’ONT PAS OU PEU PIGNON SUR RUE. DERNIER ARRIVÉ, ANTOINE VIGNAULT REÇOIT SUR RENDEZ-VOUS DANS UN BEL APPARTEMENT DES ALLÉES MISTRAL. ET JACQUES ROUBERT ACCUEILLE SES CLIENTS RUE DES POLINAIRES AVEC UNE PARCIMONIE CHOISIE. UNE FAÇON POUR EUX D’ÊTRE DISPONIBLES À D’AUTRES FORMES DE RENCONTRES, DÎNER-VERNISSAGE POUR ANTOINE, APÉRO IMPROVISÉ OU ACCROCHAGE HORS LES MURS POUR JACQUES. ET SURTOUT DE CONTINUER À CRÉER, ET RESTER DE PLAIN-PIED AVEC LES ARTISTES QU’ILS REPRÉSENTENT. PRÉCIEUX APPARTÉ
« Quand j’étais enfant, je voulais être inventeur », sourit Antoine Vignault. Il fera des études en génie mécanique, avant de « déraper » vers le design par besoin de dessiner, de créer. Il collabore un temps avec la galerie Patrick Fourtin ou Élitis. Tout en dessinant ses propres pièces, qu’il fait réaliser au millimètre près: « Avec mon double cursus, je peux discuter avec un maître d’art comme un technicien aéronautique ». En 2014, il décide de représenter d’autres créateurs en quête d’un galeriste qui les comprenne. Parmi eux, Pierre Casenove, Daniela Busarello, Béatrice Pontacq, Laura Portarrieu, Sophie Brillouet, Hoon Moreau, Dainche, mais aussi Vincent Poujardieu et Aurelia Bire, distingués par le VIA pour l’édition 2018-19 du FD 100.
GALERIE OAK
Des oeuvres fortes comme une table de monastère revisitée en version japonisante ou les céramiques de Pierre Casenove.
GALERISTE-PASSEUR
En quittant Le Confort des Étranges, vous en saurez bien plus sur Enrique Brinkmann, qui, selon Jacques Roubert, est l’un des plus grands peintres de l’espagne contemporaine. Jacques aura décrit au passage la maison où l’artiste est né (celle de Picasso, à Malaga), la maison où il vit (celle de Cervantes, à Madrid) et tout son atelier. C’est ce temps long, cette humanité qui attirent dans cette mini-galerie des gens étonnants comme Brinkmann, le peintre Patrick Loste, qui a trouvé refuge non loin, au coeur des Pyrénées orientales, ou encore le comédien Denis Lavant, qui aime lire les poèmes de Jacques – oui, il écrit aussi. « Ils ont une fraîcheur de regard qui leur donne la liberté d’aller où bon leur plaît », dit-il. Pareil pour lui.
GALERIE LE CONFORT DES ÉTRANGES
Pour la rentrée, un dialogue à l’encre de Chine entre Rossana Zaera et Boris Pasternak et une série de portraits de Daniel Coulet.