Cinéma Paradis
LE COLLÈGE DE L’ESQUILE A ACCUEILLI UN COLLÈGE RELIGIEUX, UN SÉMINAIRE, UN MARCHÉ AUX VIOLETTES, UN THÉÂTRE ET LE SIÈGE DU PARTI SOCIALISTE ESPAGNOL EN EXIL. CETTE VERSATILITÉ L’AURAIT-ELLE PRÉDISPOSÉ À ÊTRE LE LIEU DE TOUS LES POSSIBLES ? CE QUI EST SÛR, C’EST QUE LA CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE Y A PRIS PLACE EN 1997. ET QU’ELLE EST, AVEC LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE ET LES ARCHIVES FRANÇAISES DU FILM, CE QU’IL Y A DE MIEUX EN TERMES DE PRÉSERVATION ET DIFFUSION DE NOTRE PATRIMOINE CINÉMATOGRAPHIQUE. RAYMOND : ACTION !
En 1952, Raymond Borde trouve aux puces de Saint-sernin une copie de The Ring, un film d’alfred Hitchcock, considéré comme perdu. Dès lors, cet inspecteur des finances et cinéphile passionné va se transformer en glaneur méthodique d’affiches et films anciens auprès des forains du Sud-ouest, des salles et ciné-clubs alors nombreux à Toulouse. En 1964, il crée la Cinémathèque de Toulouse et la place sur la scène internationale en intégrant la Fédération internationale des archives du film. La professionnalisation viendra avec les premières subventions qui permirent d’enrichir la collection à 45160 copies, et d’ouvrir en 2004 le Centre de conservation et de recherche de Balma, clinique des films anciens et face cachée de la Cinémathèque.
LA CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE
Mi-octobre, l’actrice-réalisatrice Ida Lupino et Gaspar Noé. Le festival Histoires de Cinéma (6-14 novembre) et un cycle Cassavetes.