1. La maison écologique

La performance énergétique

Dans ce domaine, les constructions écologiques s’appuient sur le modèle de la maison bioclimatique. Le principe? Tirer le meilleur parti de son environnement afin de limiter, voire de supprimer, sa consommation énergétique.

Une construction bioclimatique affiche ainsi une quasi-automnie grâce à l’association d’une orientation plein sud avec de larges baies vitrées, une isolation optimale et un système de ventilation naturel, via une VMC double flux assortie d’un puits canadien. Le complément d’énergie nécessaire en hiver, notamment pour le chauffage et l’eau chaude, peut être obtenu grâce à des panneaux solaires ou à un poêle à bois hydraulique.

Le respect de l’environnement

Pour autant, cette quasi-automnie énergétique doit se faire en symbiose avec la nature, pas à son détriment. Une maison bioclimatique est donc conçue de manière à réduire son impact sur l’environnement au moment de sa construction. En effet, difficile de prétendre à ce type d’habitation avec des travaux qui auraient, par exemple, nécessité d’abattre des arbres centenaires… Dans cette optique, le constructeur ou le particulier en autoconstruction devra également privilégier les matériaux non transformés, locaux ou issus de circuits courts, et veiller à sa consommation énergétique ainsi qu’au tri et au recyclage de ses déchets durant le chantier.

Ouvertures. Orientée plein sud et équipée de larges baies vitrées, cette maison écoresponsable affiche de très bonnes performances énergétiques. The Drexel Residence, Minarc. The Drexel Residence, Minarc.

Home sweet home. Nichée dans le quartier de Beverly Grove, en Californie, cette maison de près de 280 m2 en érable, noyer et béton, a été construite à partir de panneaux préfabriqués à base d’acier recyclé et de polystyrène expansé étanche à l’air, qui garantissent une isolation optimale.