LA SUCCESS STORY DE BOLON,
Du sol plastique au 100 % recyclé
M.C.: Bolon est né en 1949, avec votre grand-père. Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre le flambeau?
Annica : C’est en nous attardant sur une publicité Armani que nous avons pris conscience du potentiel design qu’elle pourrait développer. Alors, à tour de rôle aujourd’hui, nous sommes soit dans l’opérationnel soit dans la création. Nous fabriquons et testons nos idées sur place. Cela nous rend créatives, flexibles et réactives quand les clients nous mettent au défi de créer de nouvelles applications, voire de nouveaux tissages.
Comment avez-vous transformé vos sols?
Marie: Les chutes sont réutilisées, les phtalates supprimés et presque aucun déchet ne sort de l’usine. Tout est méticuleusement tracé et nous avons un hangar que vous avez visité.
En quoi votre dernière collaboration avec Missoni sera-t-elle innovante? Marie : La collection teintera l’automne d’une esthétique joyeuse, comme une saisissante explosion de couleurs. Nous souhaitions répondre à des projets de décoration intérieure avec une forte personnalité. « Trinidad » notre modèle rayé, intense et coloré, évoque le motif de l’un des tapis iconiques Missoni Home, et attirera sur lui tous les regards. Quant à « Fireworks », au motif graphique fort
(en noir et blanc), il s’inspire des tissus emblématiques de Missoni Home teints en plusieurs couleurs à intervalles irréguliers.
« Un hôtel à Miami, des bureaux pour
Chanel, des aménagements au Japon… Marie et Annica Eklund
enchaînent les chantiers et font voyager Bolon dans le monde entier. »