Passer au bois
Associer un poêle à bois à des radiateurs connectés, investir dans une pompe à chaleur hybride ou un système solaire thermique… Les systèmes multi-énergies offrent des solutions sur mesure, à condition de disposer du budget nécessaire.
Écologique, économique
– le bois est l’un des combustibles les moins chers du marché – et plébiscité pour son authenticité, le chauffage au bois est pourtant rarement destiné à chauffer la totalité de la maison. Pourtant, à condition de bénéficier d’une bonne isolation, un poêle (à bûches ou à granulés) peut tout à fait assurer ce rôle, quitte à opter pour des sources d’appoint dans les pièces sensibles telles que la salle de bains ou les chambres d’enfants. Par ailleurs, moyennant des travaux plus importants, il existe des installations capables de rediriger la chaleur excédentaire dans les pièces annexes. Au choix: les poêles hydrauliques, qui vont faire monter en température l’eau destinée à alimenter des radiateurs ou un plancher chauffant, ou les poêles canalisables, qui vont permettre de faire circuler de l’air chaud dans des tuyaux jusque dans les pièces les plus éloignées.
Et pour ceux qui craignent de ne pas maîtriser leurs dépenses
énergétiques, les fabricants de poêles (à granulés ou pellets principalement) proposent désormais des appareils intuitifs. Équipés d’un thermostat, d’un programmateur et d’un écran digital, voire d’une télécommande, ces modèles offrent un contrôle précis de la température. Sans parler des modèles connectés qui permettent de suivre sa consommation et d’agir en direct pour optimiser son installation et faire des économies d’énergie. À noter, le poêle à bûches bénéficie d’un crédit d’impôt de 30 %, tandis que le poêle à granulés est en plus éligible à la Prime énergie, aux aides de l’Anah, ainsi qu’à l’éco-prêt taux zéro et à une TVA réduite à 5,5 %.